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Marietta Hawley : Le manoir hanté
samedi 18 décembre 2021, par
Le texte suivant est la traduction de The Haunted Mansion publié dans Weird Tales de novembre 1927.
Il se dresse seul sur un rivage hanté,
Avec des mots curieux d’une légende immortelle
Sur sa porte massive ;
Et sa clé mystique soigneusement gardée
Cache son mystère solennel
Aux yeux du monde qui le cherche.
Et les images de chaque pièce hantée
A travers les ombres fantomatiques se dessinent
Et brillent d’une lumière spectrale ;
Des images éclairées d’une lueur radieuse,
Et d’autres qui illustrent une telle désolation
Que l’on s’en détourne en pleurant.
Et souvent, ses murs majestueux répètent
Les échos d’une musique follement douce,
s’élevant jusqu’à l’allégresse ;
Avec des ballades de deuil des temps anciens,
Et des hymnes funéraires - et une comptine,
qui s’éteignent dans un soupir.
Et souvent, dans le silence de l’air de minuit.
On entend dans son majestueux escalier tournant
Les échos des pieds des fées ;
Des pas doux, qui tombent légèrement
Dans la salle enchantée du château
Et dans la rue dorée.
Et encore dans une tour sombre et abandonnée,
couronnée d’une fleur de cyprès fanée,
Une tête courbée se détourne ;
Un visage comme du marbre blanc sculpté,
Des yeux doux qui se détournent de la lumière,
fuyant l’œil du jour.
Ses murs gardent d’étranges mystères ;
Étranges sont les foules qui le traversent,
Marchant de nuit comme de jour ;
Mais à jamais, la salle du château
L’écho du fantôme de leurs pas,
Jusqu’à ce que ses murs s’écroulent.