Accueil > Science-fiction, Fantasy, Fantastique > Quelques revues américaines > Weird Tales > Quelques poèmes de Weird Tales > Samuel Taylor Coleridge : Song
Samuel Taylor Coleridge : Song
jeudi 16 décembre 2021, par
Le texte qui suit a été relevé dans Weird Tales — janvier 1927
1927
.
A sunny shaft did I behold, From sky to earth it slanted ; And poised therein a bird so bold— Sweet bird, thou wert enchanted ! He sunk, he rose, he twinkled, he trolled Within that shaft of sunny mist ; His eyes of fire, his beak of gold, All else of amethyst ! And thus he sang ! “Adieu ! adieu ! Love’s dreams prove seldom true. The blossoms they make no delay : The sparkling dew-drops will not stay ; Sweet month of May, we must away ; Far, far away ! today ! today !” |
Un rayon de soleil, je l’ai vu, Du ciel à la terre s’inclinait ; Et dans lequel se tenait un oiseau si audacieux... Doux oiseau, tu étais enchanté ! Il a plongé, il s’est élevé, il a scintillé, il a glissé Dans ce puits de brume ensoleillé ; Ses yeux de feu, son bec d’or, Et tout le reste d’améthyste ! Et ainsi il chantait ! "Adieu ! adieu ! Les rêves d’amour se révèlent rarement vrais. Les fleurs ne se font pas attendre : Les gouttes de rosée étincelantes ne resteront pas ; Doux mois de mai, nous devons partir ; Loin, très loin ! aujourd’hui ! aujourd’hui !" |