Il existe deux tirages de ce volume de 19731973. L’un avec une couverture aux couleurs de la collection Présence du futurPrésence du FuturCollection de poche des éditions Denoël de Denoël. L’autre avec une couverture destinée à la collection « Les chefs-d’œuvre de la science-fiction et du fantastique » chez Culture, art, loisirs.
A été réédité sous le titre Vieille canaille après son adaptation cinématographique dans laquelle nous retrouvons Michel serrault et Pierre Richard
Tuer pour passer le temps (Murder can be fun)
également publié sous le titre Tuer n’est pas jouer
La chandelle et la hache
(here comes the candle - 19501950)
NéO, N°109-110 - 19851985 Quatrième de couverture : « Il s’appelait Joe Bailey. Tout commença pour lui en 19291929, au cœur d’une belle nuit d’été, quand il fut expulsé tant bien que mal du nid douillet, chaud et moite, où il se trouvait fort bien. Comprenez-moi, il ne tenait pas du tout à quitter ce refuge paradisiaque. D’ailleurs on ne lui avait pas demandé son avis et rien de tout cela ne se serait passé si, un soir d’octobre de l’année passée, Alvin et Florence Bailey, au sortir d’une légère cuite, n’avaient totalement oublié les précautions les plus élémentaires.
Non, vraiment, Joe Bailey ne peut être tenu pour responsable de ces événements, pas plus de sa naissance que de cette soirée, neuf mois auparavant, où la semence fut enfouie avec une telle désinvolture.
Il avait six ans quand Al Bailey fut tué au cours d’un hold-up dans un cinéma ; un an plus tard, sa mère l’emmenait à Milwaukee (Wisconsin) où elle trouva un emploi de serveuse.
Il commençait sa quatrième année d’enseignement secondaire et était âgé de dix-huit ans quand elle mourut à son tour. Il quitta l’école pour travailler à plein temps avec un nommé Mitch qui l’avait déjà aidé dans ses moments de liberté. Il s’en tira bien jusqu’à l’arrivée de la canicule.
Telle fut, en gros, l’existence de Joe Bailey jusqu’au 26 août 19481948.
Pourquoi ne pas commencer le récit de ses aventures ce jour-là où il rencontra, pour la première fois, la fille qu’il allait tuer ? »
Tels sont les premiers paragraphes de ce grand roman, l’un des plus noirs et des plus beaux de l’immortel auteur de tant de chefs-d’œuvre.
La bête de miséricorde
(The lenient beast) NéO, N°17 - 19801980
Qui a tué grand-maman ?
(We all killed Grand’ma - 19521952)
NéO, N°115- 19851985 Quatrième de couverture : L’amnésique est - avec le psychopathe - le personnage central d’un grand nombre de romans criminels. On trouve naturellement ce héros typiquement « Miroir obscur » dans deux des meilleurs titres de notre collection : le n° 1, L’ange déchu de Howard Fast, et le n° 31, Retour à Tillary Street de William Irish.
Et on le retrouve ici, mais vu par Fredric BrownFredric Brown, tout aussi angoissant, mais plus proche de nous, plus humain. Car si Roderick Tuttle, frappé d’amnésie après la découverte du corps de sa grand-mère, a tout oublié, il aime toujours les jolies filles, les belles voitures anciennes et... le whisky.
Comme tous les héros de Fredric BrownFredric Brown, il en boira beaucoup avant de répondre à la question « Qui a tué grand-maman ? » ou plutôt :
« Suis-je un assassin ? » et surtout : « Pourquoi la belle Robin a-t-elle voulu divorcer et pourquoi a-t-elle peur de moi ? »
Ce doux publiciste de 28 ans, sentimental, généreux, qui abhore la violence stupide de la chasse et de la pêche, s’est-il réfugié dans l’amnésie pour oublier qu’il est un psychopathe monstrueux capable de loger une balle entre les deux yeux d’une vieille dame sans défense ?
Sans défense, d’ailleurs... Cela ne peut être si simple, lorsqu’il s’agit d’un roman signé par l’auteur du « Paradoxe perdu ».
Rendez-vous avec un tigre
(The deep end - 19521952)
Ce qui a failli être l’intégrale des nouvelles de Fredric BrownFredric Brown
Les éditions Coda ont entrepris la publication de l’intégrale des nouvelles. Malheureusement, il n’y aura que les trois premiers volumes.