Accueil > Mes auteurs favoris > Robert Bloch (1917 — 1994) > Robert Bloch : Matriarchie, suivi de La fourmilière

Robert Bloch : Matriarchie, suivi de La fourmilière

mercredi 1er janvier 2025, par Denis Blaizot

Auteur : Robert Bloch Robert Bloch Cet écrivain mérite sans conteste une page parmi mes auteurs préférés, mais le nombre de titres que j’ai eu le plaisir de lire est insuffisant pour cela.

Donc, en attendant d’enrichir ma bibliothèque de quelques autres titres, je me contenterai d’un mot clé pour vous faciliter la navigation d’une page à l’autre le concernant.

Robert Bloch est né à Chicago, Illinois, USA, le 5 Avril 1917 et décédé le 23 Septembre 1994.

Titre français : Matriarchie, suivi de La fourmilière

Titre original : Ladies’ Day / This Crowded Earth (1968 1968 )

Éditeur : Bibliothèque Marabout Marabout (Coll. Science fiction n° 566)

Année de parution : 1975 1975

ISBN :

Quatrième de couverture :

Etre ou ne pas être. Qui donc avait dit cela, et pourquoi Dale Barton ne pouvait-il penser à autre chose ?
Etre ou ne pas être. Il ne se souvenait de rien, ne reconnaissait rien autour de lui. Il devait s’être passé quelque chose. Était-il amnésique ou bien carrément fou ?
Etre ou ne pas être. Lorsque l’on a dormi sans vieillir pendant près de 160 ans, comment ne pas perdre la raison en ouvrant les yeux sur un monde où la femme a pris une place... pour le moins surprenante ?

Sommaire :
Afficher les différentes éditions des textes

  1. Matriarchie (Ladies’ Day, Amazing Science Fiction Stories, octobre 1968 1968 )
  2. La Fourmilière (This Crowded Earth, Amazing Science Fiction Stories, octobre 1958 1958 )

Mon avis : Matriarchie, suivi de La fourmilière ou La fourmilière, suivi de Matriarchie ? telle... n’est pas la question. La couverture américaine de 1968 1968 met en premier Matriarchie parce que ce titre est inédit. À l’intérieur, c’est l’ancienneté qui prend le pas (d’après ISFDB). Donc, Marabout Marabout a gardé cet ordre pour le titre et pour l’intérieur de l’ouvrage. Vous trouverez donc Cette longue nouvelle en première partie, suivi de La fourmilière. Par contre, quand les éditions NéO NéO Les éditions Néo ont publié leur premier titre en 1979 et le dernier 1990.
Tous les titres ont été publiés à quelques milliers d’exemplaires. Cette collection fait partie des incontournables pour les amoureux des romans et nouvelles dans les domaines du Policier, du Thriller, de la SF et du Fantastique. Malheureusement le prix de vente de chaque volume ne pouvait qu’annoncer la mort de cet éditeur. Je me rappelle encore du prix du premier volume de Fredric Brown qui m’a fait découvrir l’auteur et l’éditeur : Homicide mode d’emploi. 38 francs pour un volume de 174 pages, en 1986, c’était un énorme trou dans mon budget d’étudiant.
l’ont publié quelques années plus tard, c’est l’ordre de l’édition originale qui a prévalu, aussi bien pour l’intérieur que pour le titre. Voilà qui est dit.

Mais pourquoi ces deux titres ont-ils été réunis ? parce qu’ils traitent tous les deux de l’avenir de l’humanité, mais avec deux approches totalement différentes.

Dans la première, l’humanité a difficilement survécu à la destruction et les femmes ont pris la direction des affaires courantes. Mais on découvre un jour un homme mis en animation suspendue depuis plus de cent ans. Bien sûr, on veut lui faire jouer un rôle important pour l’avenir de l’humanité. Saura-t-il s’en tirer ? Ça, je vous laisse le découvrir à la lecture de cette excellente nouvelle. Je ne dirai qu’une chose : cette nouvelle est dans une certaine mesure d’actualité. Les femmes y remplacent une société machiste — et patriarcale — par une société tout aussi sexiste. Est-ce mieux ? Peut-on trouvé un juste équilibre ?

Vous pouvez deviner rien qu’au tire que La fourmilière traite de la surpopulation. Celle-ci inquiétait quelque peu dans les années 50/60 où on voyait la population mondiale croître de manière exponentielle. Au fil des années, les humains se sont entassés dans des mégalopoles toujours plus grandes, les espaces sauvages sont détruits les uns après les autres pour laisser la place à l’agriculture nécessaire à l’alimentation de cette population. Jusqu’au jour où une solution semble trouvée pour pallier le manque de ressource et d’espace : réduire la taille des individus. Est-ce vraiment la solution ? comment se fera la transition entre une population d’individus d’une taille moyenne de 1,8 m et une population constituée d’individus deux fois plus petits ? Et la solution ne génère-t-elle pas ses propres problèmes ?

En bref : On est loin ici des romans et nouvelles fantastiques ou des thrillers très sanglants. Vous êtes bel et bien plongés dans la lecteur de deux nouvelles d’anticipation pure et dure. Et chose peu courante, l’auteur a su narrer deux situations possibles pour l’avenir de l’humanité sans qu’elles rendues obsolètes par les avancées scientifiques de 50 dernières années. À lire, donc.

Retrouvez la fiche du livre et d’autres chroniques sur Livraddict

Retrouvez la fiche du livre et d’autres chroniques sur Babelio