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Robert Bloch : Changement de cœur

samedi 3 juin 2023, par Denis Blaizot

Auteur : Robert Bloch Robert Bloch Cet écrivain mérite sans conteste une page parmi mes auteurs préférés, mais le nombre de titres que j’ai eu le plaisir de lire est insuffisant pour cela.

Donc, en attendant d’enrichir ma bibliothèque de quelques autres titres, je me contenterai d’un mot clé pour vous faciliter la navigation d’une page à l’autre le concernant.

Titre français : Changement de cœur / Le Cœur de Lisa

Titre original : Change of heart (1948 1948 )

Éditeur : The Arkham Sampler — Automne 1948 1948

Cette nouvelle a bénéficié de trois édition en français. La première aux éditions OPTA en 1974 1974 et la dernière(semble-t-il) en 1994 1994 chez Pocket. Le recueil dont elle fait partie porte le titre de Contes de terreur, mais il a aussi été publié en deux volumes en 10/18 et vous pourrez ainsi la retrouver dans La Dame en rouge.

Résumé :

Pour moi, cela avait été le soleil, la lune, les étoiles – une planète d’argent tourbillonnante, maintenue sur son orbite par une chaîne scintillante. L’oncle Hansi la faisait tournoyer sous mes yeux par ces longs et lointains dimanches après-midi. Parfois, il me laissait presser la surface glacée contre mon oreille, puis j’entendais du plus profond d’elle la musique des sphères.

Maintenant, ce n’était plus qu’une vieille montre cabossée, un héritage souvenir. Le boîtier autrefois brillant était usé et cabossé, et une égratignure profonde traversait les initiales finement gravées sous la tige.

Mais Ulrich Klemm, horloger, lui a redonné vie.

Et moi, je suis tombé amoureux de sa fille, Lisa. Mais mon travail m’a obligé à m’éloigner de la ville. À mon retour, tout avait changé. Ulrich Klemm était mort. Et sa fille... Mais Ulrich Klemm, horloger, lui a redonné vie.

Mon avis : Très belle histoire qui, sans avoir grand’chose à voir, m’a fait penser à la nouvelle de Jules Verne : Maître Zacharius. Dans les deux cas, nous avons affaire à un horloger surdoué dont le génie va bien au-delà de l’horlogerie. La grande différence entre ces deux textes tiens dans la personnalité des horlogers : l’un meure de sa folie, l’autre d’épuisement. Dans les deux cas, je vous invite à les lire. Elles le valent.