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Abraham Merritt : Le cimetière de la vieille église
vendredi 10 mai 2024, par
Ce poème a été publié pour la première fois dans Stirring Science Stories, February 1941 1941 .
Un cimetière solitaire s’étend entre de hauts murs,
Le tourbillon tranquille de la mort à l’écart du tumulte du monde,
Une oasis de paix, oubliée, isolée,
Avec des cordes en sourdine, la clameur tombe ;
Et les brumes fantomatiques de l’aube tombent comme des linceuls,
Des corps légers rampent et se glissent dans son cœur ;
À moitié vus, à moitié cachés, ils s’élancent à travers les monticules.
Et voici que, sur la tombe d’une Belle, un chat efflanqué s’étend !
Près de la pierre d’un sage, ils assouvissent leurs désirs...
Ils se traquent l’un l’autre dans les herbes folles ;
Ils rampent à la manière d’un serpent là où les héros ont longtemps reposé ;
D’une patte enjouée, ils tapotent les morts en décomposition.
Des grotesques qui se tordent et gémissent une messe diabolique...
Pensées, enveloppées de vie, envoyées par un cerveau mort !