Accueil > Mes auteurs favoris > Abraham Merritt (1884 - 1948) > Abraham Merritt : Les habitants du mirage
Abraham Merritt : Les habitants du mirage
mardi 8 juillet 2025, par
Titre français : Les habitants du mirage
Éditeur : CALLIDOR (coll. L’Âge d’or de la fantasy )
Année de parution : 2022 2022
ISBN : 9782901207122
Quatrième de couverture :
AU CŒUR DES NEIGES ÉTERNELLES DE l’Alaska résonne une étrange mesure, comme une pluie de tambours, un appel impérieux. Conduit jusqu’au Pays de l’Ombre, Leif y rencontre la belle Evalie, ainsi que la Sorcière Lur – digne héritière des valkyries nordiques –, qui reconnaît en lui l’incarnation d’un grand roi du temps jadis : le terrible Dwayanu. Celui -ci surgit bientôt des ombres de son inconscient, s’emparant de l’esprit de Leif. Il va pourtant falloir faire face, car la guerre fait rage à présent. Mais comment sauver Evalie et son peuple, alors qu’il est lui-même habité par leur plus grand ennemi… et qu’il vient d’invoquer l’insatiable Khalk’ru ?
En 1932 1932 , la parution des Habitants du mirage marque un jalon essentiel dans l’histoire des littératures de l’imaginaire. Le célèbre auteur de La Nef d’Ishtar nous transporte dans son univers le plus abouti, illustré par le légendaire Virgil Finlay. Compilant l’ensemble des œuvres que l’artiste réalisa pour ce texte – une première mondiale – ainsi que de nombreux bonus, cette édition préfacée par Fabrice Colin se propose de célébrer les 90 ans d’un roman qui donna naissance à un genre nouveau : l’heroic fantasy.
Sommaire :
- Fabrice COLIN, Préface
- Les habitants du mirage (avec la fin voulue par l’auteur)
- Fin alternative (fin commandée par Argosy pour la publication en magazine)
- Les Êtres de l’abîme (The People of the Pit, 1918 1918 )
- Contexte des Habitants du Mirage
- Qu’est-ce que la Fantasy ?
- Poème de Nanek
- Thierry FRAYSSE, A la croisée des genres, postface
- Biographies
Mon avis : Ce roman a été publié pour la première fois aux États-Unis en 1932 1932 , en 6 livraisons dans The Argosy. Il connut sa première édition en volume la même année. Mais ce n’est qu’en 1971 1971 que les lecteurs français ont profiter de la première traduction. Malgré les nombreuses rééditions de cette première traduction, ce n’est qu’en 1999 1999 (ou bien est-ce 2000 2000 ?) que je l’ai découvert — comme quasiment toute l’œuvre de Merritt — en achetant à pris réduit les tomes et de l’intégrale qui a failli être publiée par Lefrancq. Malheureusement, cet éditeur à fermé ses portes avant la sortie du troisième et denier volet.
Moi qui ne suis pas fan de Fantasy, j’ai adoré cette histoire, comme j’ai adoré toute l’œuvre de cet écrivain. Alors quand j’ai découvert l’existence de cette édition, je ne pouvait que me jeter dessus. Bon. Je sais. Elle est sortie il y a trois ans.
Comme dans tous les volumes de la collection « l’âge d’or », le roman est accompagné de textes de présentation, d’œuvres annexes de l’auteur et, surtout, de très nombreuses illustrations provenant des différentes éditions américaines dont les magnifiques dessins de Virgil Finley Virgil Finley .
Et le roman dans tout ça ? Je l’avais aimé une première fois. Je l’ai aussi aimé à la deuxième lecteur. Et cette histoire de fin alternative ? Ce n’est pas elle qui doit motiver l’achat de ce volume. Pourquoi ? Le remaniement demandé par les éditeurs de Argosy n’affecte que les six dernières pages. Et encore. De façon très marginale. Abraham Merritt Abraham Merritt Abraham Merritt, né le 20 janvier 1884 à Beverly au New Jersey et mort le 21 août 1943 à Indian Rocks Beach en Floride, est un auteur et un éditeur de science-fiction et de fantasy américain qui publia dans les magazines Argosy All-Story Weekly, Fantasy Mag, The Avon Fantasy Reader ou Weird Tales. , pour satisfaire à la demande, a fait une fin un peu moins triste. Pour obtenir ce résultat, il a modifier quelques phrases et en a ajouté quelques-unes. Le roman a bien dû ainsi gager une page. :-)
Ça été aussi l’occasion de relire « Les êtres de l’abîme » dont, soit dit en passant, je ne me souvenais pas du tout. Pourtant, cette nouvelle est excellente.
En bref : Un roman à lire et relire. Et je tâcherai effectivement de trouver le temps de le relire.





