Accueil > Mes auteurs favoris > Herbert George Wells > H. G. Wells : L’incroyable histoire du journal de Brownlow et autres nouvelles
H. G. Wells : L’incroyable histoire du journal de Brownlow et autres nouvelles
samedi 24 septembre 2022, par
Titre : L’incroyable histoire du journal de Brownlow et autres nouvelles
Éditeur : La bibliothèque de Gloubik
Année d’édition : 2022 2022
Traducteurs : Denis Blaizot & Henry D. Davray
Henry D. Davray
Traducteur et écrivain français, né à Gennevilliers (Hauts-de-Seine) , le 14-08-1873 et à Londres (Royaume-Uni) , le 21-01-1944
Critique au « Mercure de France ». Fondateur de l’« Anglo French Society » et de l’« Anglo-French Review ».
Le titre fût repris par Adolphe Bitard en décembre 1887 peu de temps avant sa mort et Louis Figuier prend sa relève dès le mois de mars 1888.
Largement illustré, il contient dès le premier numéro de janvier 1888 des nouvelles et romans à épisode. Les romans seront signés entre-autre par Louis Boussenard, Albert Robida et Jules Verne. On y retrouvera également les signatures de rédacteurs des revues La Nature et la Revue Scientifique.
À partir du n°340 ( premier numéro du second semestre 1894) la date disparaît de la première page du cahier hebdomadaire, mais reste inscrite sur la couverture.
La première page du fascicule n°901(4 mars 1905) porte en regard de la date les mentions S.I. N°901 et S.A.N. N°175. S.A.N. est l’abréviation de Sciences, Arts, Nature, créée en novembre 1901. Doit-on comprendre que ce fascicule était vendu sous deux titres ?
Je n’ai pour l’instant aucune information sur le devenir de cette publication au-delà de l’année 1905. , je me suis pris d’idée de continuer cette exploration. Henry D. Davray Henry D. Davray Traducteur et écrivain français, né à Gennevilliers (Hauts-de-Seine) , le 14-08-1873 et à Londres (Royaume-Uni) , le 21-01-1944
Critique au « Mercure de France ». Fondateur de l’« Anglo French Society » et de l’« Anglo-French Review ». ne s’est pas, lui non plus, arrêté là. Et c’est ainsi que j’ai lu Effrois et fantasmagories ou encore Les pirates de la mer et autres nouvelles. — Nouvelles 11 à 13 de ce recueil. Les autres nouvelles de ce recueil ayant été publiées dans la Science illustrée La Science Illustrée La science illustrée est un journal hebdomadaire de vulgarisation scientifique créé en octobre 1875. Son premier numéro porte porte la date du 18 Octobre 1875. Les principaux rédacteurs sont Adolphe Bitard, Louis Figuier et Élysée Reclus pour la première année mais ils cèdent la place à de nouveaux noms dès le début de la seconde année. Cette première version a duré au moins jusqu’en 1877.
Le titre fût repris par Adolphe Bitard en décembre 1887 peu de temps avant sa mort et Louis Figuier prend sa relève dès le mois de mars 1888.
Largement illustré, il contient dès le premier numéro de janvier 1888 des nouvelles et romans à épisode. Les romans seront signés entre-autre par Louis Boussenard, Albert Robida et Jules Verne. On y retrouvera également les signatures de rédacteurs des revues La Nature et la Revue Scientifique.
À partir du n°340 ( premier numéro du second semestre 1894) la date disparaît de la première page du cahier hebdomadaire, mais reste inscrite sur la couverture.
La première page du fascicule n°901(4 mars 1905) porte en regard de la date les mentions S.I. N°901 et S.A.N. N°175. S.A.N. est l’abréviation de Sciences, Arts, Nature, créée en novembre 1901. Doit-on comprendre que ce fascicule était vendu sous deux titres ?
Je n’ai pour l’instant aucune information sur le devenir de cette publication au-delà de l’année 1905. . — Mais en feuilletant les sommaires de revues américaines de SF et fantastique, j’ai découvert quelques titres intéressants et rarement publiés en français.
Et plutôt que de rechercher des éditions rares et épuisées, j’ai fait le choix de m’atteler à leur traduction. C’est ainsi qu’est né ce volume de 354 pages regroupant 13 nouvelles de science-fiction ou de fantastique, à l’exception de la dernière qui est à classer dans le genre policier.
sommaire :
- L’incroyable histoire du journal de Brownlow
- La vérité sur Pyecraft
- L’empire des fourmis
- Le corps volé
- La vallée des araignées
- Un rêve d’Armageddon
- La Porte dans le Mur
- Le fabricant de diamants
- Le beau costume
- La boutique magique
- La tentation d’Harringay (trad. Henry D. Davray
Henry D. Davray
Traducteur et écrivain français, né à Gennevilliers (Hauts-de-Seine) , le 14-08-1873 et à Londres (Royaume-Uni) , le 21-01-1944
Critique au « Mercure de France ». Fondateur de l’« Anglo French Society » et de l’« Anglo-French Review ». ) - La chambre rouge (trad. Henry D. Davray
Henry D. Davray
Traducteur et écrivain français, né à Gennevilliers (Hauts-de-Seine) , le 14-08-1873 et à Londres (Royaume-Uni) , le 21-01-1944
Critique au « Mercure de France ». Fondateur de l’« Anglo French Society » et de l’« Anglo-French Review ». ) - Le cône (trad. Henry D. Davray
Henry D. Davray
Traducteur et écrivain français, né à Gennevilliers (Hauts-de-Seine) , le 14-08-1873 et à Londres (Royaume-Uni) , le 21-01-1944
Critique au « Mercure de France ». Fondateur de l’« Anglo French Society » et de l’« Anglo-French Review ». )
Mon avis : Croyez-vous vraiment que je les aurais traduites si elles ne m’avaient pas plu. Bien sûr, je n’ai pas eu le même attachement à chacune. C’est ainsi que j’ai eu beaucoup de mal à finir Un rêve d’Armageddon. Ce n’est pas le style, mais si le thème est attractif, la trame ne m’a pas totalement convaincu. Peut-être tout simplement parce que l’auteur, nous racontant des événements d’un futur lointain, les fait coller un peu trop aux travers de l’humanité du XXe siècle. Reproche que je ne fais pas à L’incroyable histoire du journal de Brownlow. Il est possible que ce soit tout simplement parce que Wells imagine dans cette dernière l’évolution de notre société et, par là même, fait preuve de plus créativité.
La vallée des araignées se rapproche assez de L’empire des fourmis. Dans une contrée isolée, ce sont cette fois-ci les araignées qui même la destinée de cette vallée. Mais le résultat est le même pour les humains qui s’y aventurent.
Le beau costume et La boutique magique sont deux contes que l’on peut dire pour enfants. Je ne vais pas en dire plus pour ne pas gâcher le plaisir des lecteurs, mais le deuxième se fini nettement mieux que le premier. Premier dont la fin a un point commun avec La porte dans le mur.
Le corps volé m’a fait penser à une des nouvelles d’Agatha Christie : The Last Seance. Ce qui ne veut pas dire qu’elles se ressemblent. Non. L’approche est totalement différente, mais l’idée de base est quasiment la même.
Comme dans la nouvelle de William Hope Hodgson : À malin, malin et demi , Le fabricant de diamants met au point un procédé pour fabriquer des diamants. Normal, me direz-vous, les deux auteurs ont été inspirés par les travaux de Daubrée. Mais le traitement du sujet est totalement différent, la version de Wells étant beaucoup plus sombre.
La vérité sur Pyecraft m’a fait penser à une scène d’un des films des Monty Python. Contrairement à M. Creosote Pyecraft trouve une solution à son surpoids. Mais la solution a malgré tout un léger (c’est le cas de le dire) défaut.