J’ai trouvé du très bon et du moins bon dans les œuvres de John BrunnerJohn Brunner. Mais, globalement, dès que je peux en acheter d’occasion que je n’ai pas déjà lu, je me jette dessus... enfin, si je peux.
Quatrième de couverture :Jadis il y avait un puissant empire qui s’étendait à de nombreuses étoiles.
Jadis il y avait des empereurs régnant sur des centaines de mondes et de civilisations, patrouillant dans les avenues de l’espace avec des armadas de croiseurs interstellaires. Puis comme toujours dans l’histoire des grands empires, celui-là, le plus vaste de tous, avait connu la décadence et la chute. Ses colonies laissées à l’abandon, étaient retournées aux temps sombres de la barbarie, de l’ignorance, de la superstition...
Seuls demeuraient les grands navires des étoiles, indestructibles, redoutables... davantage que des symboles ou des vaisseaux fantômes pour ceux qui essayaient de reconstruire le monde...
Le troupeau aveugle (The Sheep look up - 19721972)
Sur l’onde de choc (The shockwave rider - 19751975)
Quatrième de couverture : Si les étoiles vous appellent, ne répondez pas...
C’était le conseil que l’on donnait à tous ceux qui étaient tentés par l’astromouchard.
Un appareil très rudimentaire, une sorte de transistor qui émettait des bruits étranges venus, peut-être des lointains soleils de la galaxie.
Peut-être, car ce n’était qu’une hypothèse. Nul n’avait la moindre certitude à propos des astromouchards dont la mode s’était répandue à travers le monde.
Pourtant, ceux qui écoutaient les bruits de l’infini, les voix d’autres civilisations, avaient commencé à disparaître. Ils s’effaçaient, l’un après l’autre, du domaine des humains...
Pour aller où ?)
Il y avait les Robots, et il y avait les Androïdes : un jeune homme aussi riche que Derry Horn pouvait s’offrir l’un ou l’autre.
Pour s’acquitter des besognes quotidiennes, écouter les ordres et les exécuter ponctuellement, les Robots étaient parfaits.
Les Androïdes, eux, avaient pourtant sur les Robots l’avantage de pouvoir réfléchir et prendre des décisions compliquées. Ces créatures, réalisées dans les laboratoires de lointaines planètes, imitaient l’homme avec un réalisme tel que — n’eût été l’étrange couleur bleue de leur peau — on aurait pu s’y tromper.
C’est pour cette raison que Derry Horn, témoin du meurtre d’un malheureux Androïde au cours d’une nuit frénétique de Carnaval, éprouve tant de compassion et de révolte.
Sa volonté farouche de punir les coupables l’entraînera dans une poursuite mortelle vers les planètes les plus lointaines de la Galaxie.
La ville est un échiquier
Ciudad de Vados est l’orgueil de la république d’Aguazul. Cette mégalopole futuriste, surgie du néant au beau milieu d’une région primitive d’Amérique Centrale, est l’œuvre d’un groupe d’architectes, d’urbanistes et de promoteurs venus de tous les pays. Grâce à elle, le président-dictateur Vados espère gagner l’immortalité. Pourquoi, dans ces conditions, lui faut-il encore faire appel à un expert international en matière de trafic urbain ?
La mission confiée à Boyd Hakluyt consiste-t-elle réellement à résoudre un problème de circulation ? Ne veut-on pas plutôt l’amener à éliminer le bidonville qui, au cœur de la prestigieuse cité, vient rappeler de façon gênante la misère du peuple d’Aguazul et gâter les rêves de grandeur de Vados ?
Peu à peu, Boyd Hakluyt découvre qu’il est manipulé par des forces mystérieuses, simple pièce d’un puzzle dont la signification lui échappe. Quel est l’enjeu de cette partie impitoyable où les coups sont vraiment mortels ? Et qui sont les joueurs ?
C’est le lecteur lui-même qui est finalement pris au piège d’une « fiction » digne de Borges. A travers l’histoire d’un conflit ou l’urbanisme s’affirme politique, John BrunnerJohn Brunner tient le plus singulier des paris romanesques.