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Peter Cheyney : Night club
samedi 22 mars 2025, par
Titre français : Night club
Titre original : Night club / Dressed for kill (1945 1945 )
Année de parution : 1952 1952
ISBN : n/a
Quatrième de couverture :
La salle était plongée dans une demi-obscurité.
Mais, de temps en’ temps, le tintement d’un verre ou un chuchotement indiquaient que des clients étaient assis autour des tables disposées sur le balcon. La lumière d’un projecteur dessinait une tache brillante sur le milieu de la piste. La bouche de Gaunt se releva de côté quand il vit la fille qui se trouvait dans le cône de lumière. II se demanda comment diable Tonio s’y prenait pour dénicher d’aussi belles gosses et, tout en l’écoutant chanter, il comprit que, cette fois, Tonio avait trouvé mieux qu’une pin-up : une véritable artiste.
Grande, souple, arrondie exactement où il convient, la chanteuse avait une allure du tonnerre. Ses cheveux, d’un roux ardent, encadraient admirablement un visage aux traits remarquables e d’une pâleur étrange.
Mon avis : J’ai failli médire sur ce bouquin. Pourquoi ? Parce que Gaunt, le détective privé héros de cette histoire, donne jusqu’à quelques pages de la fin le sentiment de ne pas savoir mener une enquête sérieusement. Il fouille une scène de crime sans témoin, joue à l’andouille avec un inspecteur de Scotland Yard, essaye de magouiller avec des suspects, etc. L’inspecteur aussi m’a donné l’impression d’être bancal, faisant confiance au détective tout en critiquant ses méthodes.
Mais au final, voilà une enquête rondement menée qui n’est pas sans me déplaire. Cheyney mène son lecteur par le bout du nez. Je n’ai eu qu’une envie : lire ce roman jusqu’à la dernière page, non pas pour enfin connaître le coupable, mais bien pour savoir comment notre héros allait faire pour obtenir des aveux.
P.S. : En le rangeant dans ma bibliothèque, j’ai découvert que je l’ai en double. Une édition de 1952
1952
et l’autre de 1955
1955
. Elles se différencient par la taille et la couleur du dos. Le 55 est 3 mm plus haut et a le dos noir. Le 52 a le dos blanc. Il y a aussi à la fin du 55 la présentation d’un certain nombre de volumes de la collection « Un mystère
Un mystère
Collection de romans policiers en format poche reconnaissables par leur logo.
Créée à la fin des années 40, elle a perduré jusqu’à la fin des années 60 avant de changer de présentation puis de disparaître. De grands nom du roman policier ont eu le plaisir devoir une partie de leur œuvre publiée dans cette collection.
».