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Le temps sauvage

dimanche 22 septembre 2024, par Denis Blaizot

Titre : Le temps sauvage

Titre original  : Time Untamed (1937 1937 )

D’après ISFDB, les textes auraient été choisis par un certain Ivan Howard.

Éditeur : Marabout Marabout

Année de parution : 1971 1971

ISBN : n/a

Quatrième de couverture :

Pour un écrivain, il n’y a qu’un sujet digne d’intérêt, a écrit H.P. Lovecraft, le combat contre le temps. Et lorsque celui-ci déploie ses caprices, lorsqu’il multiplie ses ravages et bouleverse l’harmonie de l’univers, l’homme devient un jouet dérisoire et presque inutile, une poupée mécanique pétrie à l’image du silence...
Mais il arrive aussi que l’homme se rebelle et lance vers les cieux des regards chargés de colère et de haine...
Les nouvelles de ce recueil, écrites par les maïtres de la science-fiction américaine, traduisent cet impossible défi.

sommaire :

Mon avis : quand j’en trouve dans les rayonnages d’une bouquinerie, ou dans une bite à lire, je ne peux me retenir de regarder de plus près. Et là... le tire m’a accroché. Et quand j’ai vu les auteurs ! J’ai pris. Asimov, Bradbury, de Camp, Bloch, Sturgeon, Wyndham, Leriber. Belle brochette de grands écrivains. Je n’ai même pas regardé si je possédais ces nouvelles dans d’autres volumes.

Après avoir lu ces excellentes nouvelles, on peut se demander si le rédacteur de la quatrième de couverture les a lues avant de se mettre à la tâche. Sinon, il aurait su que le traducteur du titre avait une traduction trop premier degré du titre original. Car si « Time untamed » peut effectivement être traduit par « Temps sauvage », il a ici une autre signification et aurait plutôt du être traduit par « Moment indompté » par exemple. (ou moment « hors contrôle » ). Certains se demanderont — et me demanderont — pourquoi je me suis posé cette question de la traduction et de la quatrième de couverture. Tout simplement à la lecture du contenu qui, bien que de qualité, n’a rien à voir avec le temps.

  • Bien que fan d’Isaac Asimov Isaac Asimov , j’avais déjà lu Sally deux fois. Je n’ai donc pas pris la peine de relire cette histoire de voiture autonome (pensante même) qu’un collectionneur préserve jalousement jusqu’au où un homme d’affaire veut lui proposer de racheter les cerveaux.... et ça finit très mal pour lui. Le temps n’y est pour rien.
  • Tout au long de la lecture de Vous ne retournerez jamais chez vous, j’ai eu le sentiment de l’avoir déjà lue. Pourtant, si cette nouvelle de Clifford D. Simak Clifford D. Simak a connu trois publications — et par la même, trois traductions — en français, je n’ai pas eu l’occasion de la lire précédemment... ou alors, j’avais déjà commencé la lecture de ce volume présent dans ma bibliothèque depuis longtemps. Elle est très bonne, bien qu’un peu vieillotte(normal ! elle est de 1951 1951  :-) ) Le temps n’intervient que dans la mesure l’écoulement normal du temps est pour beaucoup dans ce qui arrive aux héros sur un monde qu’ils ne connaissent pas.
  • Pour moi, la nouvelle de Lyon Sprague de Camp, L’Œil de Tandyla, a un défaut : c’est de la fantasy. Et je n’aime vraiment pas la fantasy. Mais il est indéniable que le style de cet écrivain me convient. Là encore, il est plus question de la non-maîtrise des événements que de temps sauvage,puisque nos héros se retrouve bien malgré eux confrontés à des situations qui leur échappent.
  • Le Futur antérieur est une bonne nouvelle de Ray Bradbury. Mais comme je ne suis pas un fan de cet écrivain, je m’en souviens à peine. J’avoue. Je m’ennuie quand je lis du Bradbury. Là, j’ai survolé et je suis incapable de parler de cette nouvelle qui ne m’a pas attiré.
  • Ah ! Du Robert Bloch Robert Bloch Cet écrivain mérite sans conteste une page parmi mes auteurs préférés, mais le nombre de titres que j’ai eu le plaisir de lire est insuffisant pour cela.

    Donc, en attendant d’enrichir ma bibliothèque de quelques autres titres, je me contenterai d’un mot clé pour vous faciliter la navigation d’une page à l’autre le concernant.

    Robert Bloch est né à Chicago, Illinois, USA, le 5 Avril 1917 et décédé le 23 Septembre 1994.
     ! Et du bon. Une créature en provenance de l’espace qui a des besoins... particuliers. Si cette nouvelle ne s’inscrit pas clairement dans la mythologie lovecraftienne, elle aurait eu sa place dans La chose venue des étoiles. Et encore une fois : instant hors contrôle, mais le temps n’y a pas de rôle particulier.
  • Il y a longtemps que je dois lire de Theodore Sturgeon. Voilà qui est fait. Et avec une très bonne nouvelle qui, elle encore, justifie ma remarque sur la traduction du titre du recueil et sa quatrième de couverture. Dans cette nouvelle, comme dans celle de Bloch, il est question d’une créature qui se nourrit des émotions des humains.
  • Je me souviens ne pas avoir apprécier le style de John Wyndham quand j’avais lu Les coucous de Midwich. Hé bien ! Bis repetita. Je ne l’aime toujours pas. Je me suis emm.... à la lecture de cette nouvelle que je n’ai même pas finie.
  • Ah ! Fritz Leiber ! J’ai lu quelque chose de cet écrivain il y a longtemps... très longtemps. Tellement longtemps que je suis incapable d’en donner le titre. Et c’est avec plaisir que je l’ai retrouvé dans Je cherche Jeff, une nouvelle bien glauque, bien noire qui se marie très bien avec les nouvelles de Bloch et Sturgeon. Mais où le temps ne fait que jouer un rôle tout à fait ordinaire.

Vous voyez ! Aucune de ces nouvelles n’utilise le temps autrement que dans son rôle habituel où il permet d’enchaîner les événements sagement, les uns derrière les autres.

En bref : Un recueil à lire pour découvrir des grands noms de la SF et du fantastique. Mais le temps n’y est pas sauvage. Il y est même un long fleuve tranquille. Par contre les événements racontés eux sont inattendus, hors de contrôle.

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