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Alice Mazzoni : Homéostasie

lundi 16 juin 2025, par Denis Blaizot

Auteur : Alice Mazzoni

Titre français : Homéostasie

Éditeur : Plumes de Marmotte

Année de parution : 2025 2025

ISBN : 9782487704138

Quatrième de couverture :

Tous les dix ans, la Colonie, une communauté pérenne et harmonieuse prônant la bienveillance et la bienséance, célèbre l’éclosion de ses nouveaux membres. Parmi eux, le matricule 2411 ? jeune femme sans passé, ni souvenir ? peine à s’adapter à ce monde aseptisé. Sera-t-elle capable de déjouer la surveillance de Flora, une intelligence artificielle à laquelle aucun détail n’échappe ? À qui pourra-t-elle se fier pour gagner sa liberté ?

Et si vous naissiez dans un monde aseptisé dans lequel les relations seraient proscrites et les contacts physiques, un délit ? Où santé, sport et bienveillance à outrance primeraient sur vos besoins individuels. Un monde sous l’égide d’une intelligence artificielle dans lequel vous n’auriez ni passé, ni souvenir. Bienvenu(es) à la Colonie.

Mon avis : HOMÉOSTASIE, subst. fém. BIOL. Tendance de l’organisme à maintenir ou à ramener les différentes constantes physiologiques (température, débit sanguin, tension artérielle, etc.) à des degrés qui ne s’écartent pas de la normale.

Pendant une grande partie du roman, je me suis demandé pourquoi ce titre. Mais vers la fin, l’idée s’est faite jour. Et quand je dis « vers la fin », c’est à une dizaine de pages de l’épilogue.(soit, environ 95% de la lecture)

Mis à part cela, que dire de ce roman sans dévoiler l’intrigue ? Qu’à quelques petites choses, le lecteur attentif repère l’auteure débutante (deuxième roman publié). Des expressions du langage courant comme l’usage du verbe piler pour « s’arrêter brusquement ». Ça aurait sa place dans un dialogue, pas dans la narration. Mais c’est un détail.

Plus embêtant, j’ai trouvé le démarrage trop lent. Il ne se passe pas grand-chose dans la première moitié du roman. On ne s’ennuie pas pour autant en lisant une histoire agréable mais qui n’est pas ce que je recherche dans un roman de science-fiction.

Certains éléments m’ont fait pensé à des romans tels que « le meilleur des mondes ». Car c’est bien ce que les créateurs de cette utopie ont tenté de créer : un monde aseptisé où tout ce qu’ils ont supposé être source de tous les maux de humanité a été édulcoré à l’excès ; minimisation des relations interpersonnelles, de la culture, du savoir, etc. Bref ! Un monde où peu d’entre nous aimerai vivre.

En bref : Je ne vous en dévoilerai pas plus pour ne pas gâcher le plaisir de celles et ceux qui en entreprendront la lecture. Car il mérite d’être lu.

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