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Arthur Machen : La Colline des rêves et autres récits fantastiques

vendredi 29 novembre 2024, par Denis Blaizot

Auteur : Arthur Machen

Titre français : La Colline des rêves et autres récits fantastiques

Éditeur : Aux forges de Vulcain

Année de parution : 2023 2023

ISBN : 9782373056754

Quatrième de couverture :

Arthur Machen (1863-1947 1947 ) est un écrivain gallois souvent considéré comme le grand écrivain de la weird fiction, un genre littéraire empruntant à la fiction d’horreur surnaturelle, qui fait un pont entre le gothique britannique et le fantastique américain. Le premier grand texte « weird » de Machen est Le Grand dieu Pan, publié en 1894 1894 . Mais c’est La Colline des rêves, en 1907 1907 , qui établit cet auteur comme le maître du genre, inspirant au romancier américain H. P. Lovecraft (1890 1890 -1937 1937 ) ces mots : « ce roman est l’inoubliable aventure d’un esprit qui sent et ressent comme nul autre ». Brillant parfois d’un éclat emprunté à Lovecraft, l’œuvre de Machen a une beauté propre, étrange, nourrie de folklore et travaillant à étendre le réel… jusqu’à l’iréel.

Ce volume rassemble, dans de nouvelles traductions par Anne-Sylvie Homassel, les grands textes des années 1896 1896 -1917, années de la maturité, et présente la première traduction en français d’Un Fragment d’existence.

Sommaire :

  1. Christophe THILL, Le Déplaisant Mr Machen
  2. La Colline des rêves (The Hill of Dreams, 1907 1907 )
  3. Le Peuple blanc (The White People, 1904)
  4. Un fragment d’existence (A Fragment of Life, 1904)
  5. Les Archers et autres légendes de la guerre (The Angels of Mons : The Bowmen and Other Legends of the War, 1915)
    • Introduction
    • Les Archers (The Bowmen, 1914 1914 )
    • Le Repos des soldats (The Soldiers’ Rest, 1914 1914 )
    • L’Ostensoir (The Monstrance, 1915)
    • L’Aveuglante lueur (The Dazzling Light, 1915)
    • Les Archers et autres nobles fantômes par « Le Londonien »
  6. Post-scriptum
  7. La Terreur (The Terror, 1917)
  8. Notice bibliographique

Mon avis : Il y a quelques temps, j’ai aperçu, dans les rayonnages de mon bouquiniste, un exemplaire du Peuple blanc et autres récits de terreur publié dans les années 70 chez marabout Marabout . J’ai hésité... je ne l’ai pas pris. Plus récemment, Babelio a proposé, lors d’une masse critique, La Colline des rêves et autres récits fantastiques. Il m’a tenté. Je ne l’ai pas remporté, alors je l’ai acheté. J’aurai mieux fait d’acheter le Marabout Marabout . 1°, la couverture est plus sympa ; 2°, 3€ était une dépense suffisante pour découvrir que cet écrivain n’est pas pour moi.

La traduction n’aide pas, mais les textes à la base ne m’ont pas accroché. Et les illustrations ? Ben... vous avez vu la couverture ? Elle est en couleur, pas les illustrations intérieures. Et ce ne sont pas elles qui vont me faire garder le bouquin dans ma bibliothèque.

En bref : Comment le dire sans paraître agressif ou acariâtre ? Ben, y’en a pas. Je ne peux pas vous conseiller ce livre que je n’ai pas fini et que je n’aurais pas du acheter.

Notes sur la traduction :

  • Quand l’auteur décrit un chemin en ces termes « It was an old neglected lane, little more than a ditch, worn ten feet deep by its winter waters, and shadowed by great untrimmed hedges, densely woven together. » [1], il plus un fossé de drainage qu’un véritable chemin. Le terme Allée choisi par la traductrice n’est sans doute pas approprié. Terme allée dont elle abuse pour désigner des voies de circulation, des chemins creux, etc.
  • Bow-windows est le terme anglais pour désigner un oriel.
  • Quand un écrivain anglais fait référence à « The battle of Agincourt » merci de traduire cela par « Bataille d’Azincourt ».
  • Page 366, nous pouvons lire : « Son visage, disait-on, offrait en cet instant l’apparence d’un masque entrevu à travers une vitre de feu. » Tout en comprenant le sens général de la phrase, je m’étonnai de l’expression « vitre de feu ». Alors, hop ! un petit tour à la recherche de la version originale et je lis « They said that his face as he stood up there and cried aloud was as if it had been seen through a sheet of flame. » Eh bien ! pour ma part, j’aurais traduit « sheet of flame » par « écran de flamme » ou « écran de feu »... entre les deux mon cœur balance.
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[1C’était un vieux chemin négligé, à peine plus qu’un fossé, usé à dix pieds de profondeur par ses eaux hivernales, et ombragé par de grandes haies non taillées, densément entrelacées.