Accueil > Science-fiction, Fantasy, Fantastique > Arthur Machen : La Colline des rêves et autres récits fantastiques
Arthur Machen : La Colline des rêves et autres récits fantastiques
vendredi 29 novembre 2024, par
Auteur : Arthur Machen
Titre français : La Colline des rêves et autres récits fantastiques
Éditeur : Aux forges de Vulcain
Année de parution : 2023 2023
ISBN : 9782373056754
Quatrième de couverture :
Ce volume rassemble, dans de nouvelles traductions par Anne-Sylvie Homassel, les grands textes des années 1896 1896 -1917, années de la maturité, et présente la première traduction en français d’Un Fragment d’existence.
Sommaire :
- Christophe THILL, Le Déplaisant Mr Machen
- La Colline des rêves (The Hill of Dreams, 1907 1907 )
- Le Peuple blanc (The White People, 1904)
- Un fragment d’existence (A Fragment of Life, 1904)
- Les Archers et autres légendes de la guerre (The Angels of Mons : The Bowmen and Other Legends of the War, 1915)
- Post-scriptum
- La Terreur (The Terror, 1917)
- Notice bibliographique
Mon avis : Il y a quelques temps, j’ai aperçu, dans les rayonnages de mon bouquiniste, un exemplaire du Peuple blanc et autres récits de terreur publié dans les années 70 chez marabout Marabout . J’ai hésité... je ne l’ai pas pris. Plus récemment, Babelio a proposé, lors d’une masse critique, La Colline des rêves et autres récits fantastiques. Il m’a tenté. Je ne l’ai pas remporté, alors je l’ai acheté. J’aurai mieux fait d’acheter le Marabout Marabout . 1°, la couverture est plus sympa ; 2°, 3€ était une dépense suffisante pour découvrir que cet écrivain n’est pas pour moi.
La traduction n’aide pas, mais les textes à la base ne m’ont pas accroché. Et les illustrations ? Ben... vous avez vu la couverture ? Elle est en couleur, pas les illustrations intérieures. Et ce ne sont pas elles qui vont me faire garder le bouquin dans ma bibliothèque.
En bref : Comment le dire sans paraître agressif ou acariâtre ? Ben, y’en a pas. Je ne peux pas vous conseiller ce livre que je n’ai pas fini et que je n’aurais pas du acheter.
Notes sur la traduction :
- Quand l’auteur décrit un chemin en ces termes « It was an old neglected lane, little more than a ditch, worn ten feet deep by its winter waters, and shadowed by great untrimmed hedges, densely woven together. » [1], il plus un fossé de drainage qu’un véritable chemin. Le terme Allée choisi par la traductrice n’est sans doute pas approprié. Terme allée dont elle abuse pour désigner des voies de circulation, des chemins creux, etc.
- Bow-windows est le terme anglais pour désigner un oriel.
- Quand un écrivain anglais fait référence à « The battle of Agincourt » merci de traduire cela par « Bataille d’Azincourt ».
- Page 366, nous pouvons lire : « Son visage, disait-on, offrait en cet instant l’apparence d’un masque entrevu à travers une vitre de feu. » Tout en comprenant le sens général de la phrase, je m’étonnai de l’expression « vitre de feu ». Alors, hop ! un petit tour à la recherche de la version originale et je lis « They said that his face as he stood up there and cried aloud was as if it had been seen through a sheet of flame. » Eh bien ! pour ma part, j’aurais traduit « sheet of flame » par « écran de flamme » ou « écran de feu »... entre les deux mon cœur balance.
[1] C’était un vieux chemin négligé, à peine plus qu’un fossé, usé à dix pieds de profondeur par ses eaux hivernales, et ombragé par de grandes haies non taillées, densément entrelacées.