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Laurent Genefort : L’espace entre les guerres

lundi 26 décembre 2022, par Denis Blaizot

Auteur : Laurent Genefort Laurent Genefort Né en 1968, Laurent Genefort se consacre aux littératures de l’Imaginaire depuis l’âge de vingt ans. Il est alors le plus jeune auteur de la mythique collection « Anticipation » dans laquelle il écrira une vingtaine de romans. À son départ du Fleuve Noir, il inaugure le premier volet d’un livre-univers avec la parution d’Omale, considéré comme l’un des plus grands cycles de la science-fiction française. Plus récemment, il a publié Hordes, une trilogie de dark fantasy chez Bragelonne et participé à la création d’un jeu vidéo pour le compte d’Ubisoft. Avec le Sang des Immortels, il nous propose une fantastique réécriture de la quête du Graal, dans un univers riche et exotique qui n’est pas sans rappeler un certain Avatar.

Titre français : L’espace entre les guerres

Éditeur : éditions Critic

Année de parution : 2020 2020

ISBN : 978-2-37579-185-1

Quatrième de couverture :

« La vérité n’est pas toujours bonne à dire,
mais le mensonge est toujours mauvais. »

Jarid Moray est un médiateur. C’est lui que les grandes compagnies envoient pour régler les crises politiques dans les mondes reculés.

Première destination : Muspellsheim, dans le système Pelé, une boule de lave éruptive et de gaz mortels ; un enfer, littéralement. D’autant que les gouverneurs de la colonie ont depuis quelque temps la fâcheuse habitude de se faire assassiner. Et les factions indépendantistes, non contentes de s’entretuer, commencent à poser de sérieux problèmes... Jarid est seul. Un seul homme a-t-il la moindre chance de faire bouger des forces aussi énormes qu’antagonistes ?

Deuxième destination, second défi : Favor et Dunaskite, deux planètes jumelles reliées par un tube artificiel, l’une des dix merveilles de l’univers, qui permet la production de l’ambrozia ; une plante très recherchée, source de richesse. Mais voilà que des attentats se succèdent et que le spectre d’une guerre ouverte menace de rompre à jamais ce précaire équilibre...

Né en 1968 1968 , Laurent Genefort Laurent Genefort Né en 1968, Laurent Genefort se consacre aux littératures de l’Imaginaire depuis l’âge de vingt ans. Il est alors le plus jeune auteur de la mythique collection « Anticipation » dans laquelle il écrira une vingtaine de romans. À son départ du Fleuve Noir, il inaugure le premier volet d’un livre-univers avec la parution d’Omale, considéré comme l’un des plus grands cycles de la science-fiction française. Plus récemment, il a publié Hordes, une trilogie de dark fantasy chez Bragelonne et participé à la création d’un jeu vidéo pour le compte d’Ubisoft. Avec le Sang des Immortels, il nous propose une fantastique réécriture de la quête du Graal, dans un univers riche et exotique qui n’est pas sans rappeler un certain Avatar. a vingt ans lorsque paraît son premier texte dans la mythique collection « Anticipation » du Fleuve Noir. Cinquante ouvrages plus tard, quatre Grands Prix de l’Imaginaire et autant de Prix Rosny aîné en poche, il est l’une des figures de proue de la science-fiction française.

L’Espace entre les guerres, qui regroupe Dans la gueule du dragon et Une porte sur l’éther, donne l’occasion à Laurent Genefort Laurent Genefort Né en 1968, Laurent Genefort se consacre aux littératures de l’Imaginaire depuis l’âge de vingt ans. Il est alors le plus jeune auteur de la mythique collection « Anticipation » dans laquelle il écrira une vingtaine de romans. À son départ du Fleuve Noir, il inaugure le premier volet d’un livre-univers avec la parution d’Omale, considéré comme l’un des plus grands cycles de la science-fiction française. Plus récemment, il a publié Hordes, une trilogie de dark fantasy chez Bragelonne et participé à la création d’un jeu vidéo pour le compte d’Ubisoft. Avec le Sang des Immortels, il nous propose une fantastique réécriture de la quête du Graal, dans un univers riche et exotique qui n’est pas sans rappeler un certain Avatar. d’explorer des mondes exotiques avec le talent et l’imagination qu’on lui connaît.

Sommaire :

  1. Dans la gueule du dragon
  2. Une Porte sur l’Éther

Mon avis : Ce volume, paru en 2020 2020 , reprend deux titres parus, l’un en 1998 1998 , l’autre en 2000 2000 . Et si les deux ont été publiés par fleuve Noir, seul le deuxième a fait l’objet d’une réédition en livre de poche chez J’ai lu. Donc, autant dire qu’à un monstrueux coup de bol, pour lire le premier, vous n’y coupez pas. Vous êtes bons pour vous procurer ce volume des éditions Critic.

Et à part ça ? Que penser de ce livre et de ces deux histoires ? Qu’elles s’intègrent parfaitement à l’univers développé par L.G. dans nombres de ses romans : à savoir la civilisation humaine de la « panspermie » utilisant des portes pour voyager entre les mondes colonisés. Mais contrairement aux trois romans de SPIRE (Ce qui relie, Ce qui relie et Ce qui révèle) , l’histoire se passe à chaque fois sur un monde unique. Il est donc plus proche de l’ambiance de Lum’en dont Jarid Moray est aussi un des personnages principaux.

Passons maintenant aux romans en eux-mêmes. Dans l’un comme dans l’autre, j’ai retrouvé une ambiance qui me rappelle le cycle de la Culture de Iain M. Banks. Des moyens technologiques invraisemblables. Des civilisations hors norme et hors limites.

Dans le premier roman, nous avons affaire à une colonie installée sur une planète infernale couverte d’un océan de magma en fusion.Les humains, pour s’y installé ont « gelé » la lave pour pouvoir vivre dans un bloc de roche maintenu en l’état par un système de réfrigération à l’azote liquide. Mouais ! Je ne suis pas certain qu’il soit très facile de produire suffisamment d’azote liquide pour maintenir vivable une ville de plusieurs millions d’habitants. Et je ne vous dis pas le matos qu’il faut pour circuler à l’extérieur — ne serait-ce que pour rejoindre l’espace — quand la température de l’atmosphère dépasse probablement le millier de degrés. Mais passons. L’histoire est cohérente et agréable à suivre.

Et le deuxième roman ? L’environnement de ce deuxième volet est encore plus surprenant : Un tube de diamant de plus de 800km de diamètre pour une centaine de milliers de kilomètres de long qui relie deux planète jumelles... et donc sœurs ennemies. Cerise sur le gâteau, ce tube — baptisé Axis — contient une atmosphère. Un véritable écosystème s’y est donc développé. Et c’est dans cet environnement vertical que se déroule le plus gros de l’intrigue. Univers intéressant.

En bref : J’ai apprécié cette lecture. Mais je dois dire que, à mon avis, ce n’st pas par ces deux romans qu’il faut se lancer dans l’exploration de l’œuvre de Laurent Genefort Laurent Genefort Né en 1968, Laurent Genefort se consacre aux littératures de l’Imaginaire depuis l’âge de vingt ans. Il est alors le plus jeune auteur de la mythique collection « Anticipation » dans laquelle il écrira une vingtaine de romans. À son départ du Fleuve Noir, il inaugure le premier volet d’un livre-univers avec la parution d’Omale, considéré comme l’un des plus grands cycles de la science-fiction française. Plus récemment, il a publié Hordes, une trilogie de dark fantasy chez Bragelonne et participé à la création d’un jeu vidéo pour le compte d’Ubisoft. Avec le Sang des Immortels, il nous propose une fantastique réécriture de la quête du Graal, dans un univers riche et exotique qui n’est pas sans rappeler un certain Avatar. .

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