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Laurent Genefort : Lum’en

samedi 15 octobre 2022, par Denis Blaizot

Auteur : Laurent Genefort Laurent Genefort Né en 1968, Laurent Genefort se consacre aux littératures de l’Imaginaire depuis l’âge de vingt ans. Il est alors le plus jeune auteur de la mythique collection « Anticipation » dans laquelle il écrira une vingtaine de romans. À son départ du Fleuve Noir, il inaugure le premier volet d’un livre-univers avec la parution d’Omale, considéré comme l’un des plus grands cycles de la science-fiction française. Plus récemment, il a publié Hordes, une trilogie de dark fantasy chez Bragelonne et participé à la création d’un jeu vidéo pour le compte d’Ubisoft. Avec le Sang des Immortels, il nous propose une fantastique réécriture de la quête du Graal, dans un univers riche et exotique qui n’est pas sans rappeler un certain Avatar.

Titre français : Lum’en

Éditeur : J’ai lu

Année de parution : 2016 2016

Résumé :

Imaginez une étoile avoisinant sept dixièmes de masse solaire... Si vous levez les yeux, il se peut que vous aperceviez son éclat blanc-jaune sur la face antérieure du bras spiral d’Orion, à sept mille parsecs du centre galactique. Le système de Grnc.mld1 compte six planètes : cinq telluriques et une gazeuse. De ces six planètes, Garance est la seule qui évolue dans la zone d’habitabilité.

« Lum’en » relate la colonisation de Garance, une planète comme tant d’autres, du moins en apparence... L’histoire de ces femmes, de ces hommes rudes lancés à la conquête d’un monde, le récit des luttes de ces pionniers qui, au fil des générations, vont écrire la plus exceptionnelle des aventures, la plus terrible, aussi, celle de l’ancrage, du développement puis, inéluctable, du déclin d’une colonie dans les confins. L’essence même de la nature humaine, en somme, la quête d’horizons nouveaux. Quitte à rater l’essentiel...

Mon avis : Lum’en fait référence à la civilisation décrite dans le triptyque Spire (Ce qui relie, Ce qui relie et Ce qui révèle) et ses fameuses portes de Vangk. Mais ici on est loin du space-opera. Lum’en est un très bon planet opera. Tout se passe sur Garance, une planète fraîchement colonisée dont la population humain ne peut se satisfaire de l’écosystème totalement incompatible. Mais Garance cache bien des secrets : Les pilas, des sortes de petites pieuvres arboricoles, intelligentes mais incapables de communiquer avec les colons. Et ce n’est peut-être pas plus mal. Mais surtout Lum’en, une entité très ancienne et oubliée dans le sous-sol de la planète. Lum’en qui voudrait communiquer avec une race intelligente, ne connait pas l’existence des pilas et est incapable de se faire connaître des humains. Garance, c’est aussi des dissensions entre groupes humains, des luttes de pouvoir incessantes menant à l’abandon de la colonie. Tous les humains finissent par repartir. Non, pas tous. Un restera et saura au dernier moment établir le contact.

En bref : Lum’en dont j’ai été tenté d’interrompre la lecture, retrouvant des passages similaires à d’autres œuvres de Genefort, mérite d’être lu.

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