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Jim Thompson : L’assassin qui est en moi
vendredi 11 décembre 2015, par
Quatrième de couverture :
D’abord publié dans la collection Série Noire Série Noire La collection Série Noire A été crée en 1945 avec un véritable démarrage en 1948. Depuis tous les grands noms du roman policier français et étranger y sont publiés. Limitée pendant de nombreuses années au format poche et à 250 pages, elle a longtemps accueilli des romans raccourcis pour l’occasion. Cette contrainte a été abandonnée il y a maintenant quelques années. , ce roman avait subit quelques coupes pour entrer dans le format de celle-ci. Les éditions Rivage nous proposent ici une nouvelle traduction complète.
Il est à noter également qu’il a fait l’objet de deux adaptations cinématographiques :
- En 1976 1976 : Ordure de flic (The Killer Inside Me), réalisé par Burt Kennedy, avec Stacy Keach, dans le rôle de Lou Ford, Susan Tyrrell et Keenan Wynn.
- En 2010 2010 : The Killer Inside Me, réalisé par Michael Winterbottom, avec Casey Affleck, dans le rôle de Lou Ford, Kate Hudson, Ned Beatty, Simon Baker et Jessica Alba.
Mon avis : Jusque-là, je n’ai jamais été déçu par les roman de Jim Thompson (1906 — 1977). Je ne m’attendais pas à ce que ça change et ça ne change pas. Et du coup, comme d’habitude, j’ai du mal à faire une chronique qui tienne la route. Surtout qu’il est hors de question que je vous raconte l’histoire. N’avez qu’à le lire si vous voulez la découvrir. :P
C’est du bon polar noir... très noir. Avec un héros psychotique qui enchaîne les meurtres comme d’autres enfilent des perles ; toujours à chercher une solution pour éviter d’être démasquer. Cette solution est typiquement un nouveau meurtre. Un point m’a gêné quand même : l’histoire est racontée à la première personne du singulier. Ce ne serait pas grave si le héros/narrateur ne mourait à la dernière page. Mais ça, c’est une critique que je fais à tous les romans et nouvelles racontés à la première personne du singulier. Passons, ça vient de moi. À noter, un petit truc qui m’a dérangé : on amène chez le coupable une de ses victimes qui a survécu pour une confrontation sans vraiment prendre les précautions requises pour assurer sa protection. Il a donc l’opportunité de tenter une deuxième fois de l’assassiner. À moins que toute la fin ne soit qu’un délire dans lequel le héros est englouti avant de mettre fin à ses jours. Ce n’est pas très clair.
En bref : Encore du bon Jim Thompson Jim Thompson qu’il ne faut surtout pas rater quand on aime le polar. Je vais donc continuer à rechercher les romans de cet écrivain pour continuer à me régaler de ses histoires bien glauques pleines de personnages improbables et complètement barrés.