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Charles Williams : La Vénus trompeuse

lundi 20 décembre 2021, par Denis Blaizot

Auteur : Charles Williams Charles Williams

Titre français : La Vénus trompeuse (non disponible en français)

Titre original : The Wrong Venus (Signet books — 1968 1968 )

Éditeur : **** (Je cherche un éditeur intéressé par ma traduction)

Année de parution : ***

quatrième de couverture :

The Wrong Venus
Signet books
1970

Wanted : Kendall Flanagan

She was a six-foot, judo-chopping blonde bobshell, adventuress, ghostwriter, and troublemaker — and she was being chased by a deadly killer, a band of kidnappers, and the police. And Colby needed her — for a madcap scheme to make a million !

Wanted : Sabine Manning

She was the aging queen of best-selling sex lovels — until discovered sex herself and disappeared on the Aegan with a boatload of Greek boys !

Wanted : Martine Randall

She was a jet-setter with a knack for crime and a nose for money. She lured Colby into this mess, and she was determined to lure her into his bed — if he could stau alive !

Début :

Lawrence Colby, avant même l’âge de trente ans, avait été parachutiste en Corée, étudiant en art, chargé de relations publiques, scénariste, marchand de faux en art et journaliste, et avait écrit, en tant que nègre, l’autobiographie d’un maniaque homicide ; il avait été marié deux fois, une fois avec une actrice italienne cleptomane et une fois à une femme d’âge mûr riche qui jetait des pierres sur les ambassades et assommait les flics avec des pancartes de protestation lors des manifestations ; il avait été battu dans des émeutes, blessé d’une balle dans la jambe à Houston, Texas, par une femme qui essayait de tuer son mari, et avait descendu la Cresta Run à Saint-Moritz à trois reprises ; mais depuis, il avait tendance à regarder toute cette partie de sa vie, avant qu’il ait rencontré Martine Randall, comme une époque où rien ne s’était passé.

Ils se sont rencontrés juste une semaine après son trentième anniversaire, sur un vol de Genève à Londres…

Extraits :

Fleurelle Scudder, pour utiliser son vrai nom, avait été employée de bureau à Washington, dans un département mineur d’un bureau créé pour acheter des ponchos de cavalerie pendant la guerre hispano-américaine, puis perdu dans un remaniement organisationnel, pour vivre jusqu’à l’ère spatiale avec cette étrange viabilité caractéristique des agences gouvernementales.
Il secoua la tête, se demandant amèrement comment un homme marié deux fois pouvait encore considérer la logique comme une arme. Il doit être attardé. Il semblait n’y avoir que deux voies possibles. Il écarta la première, qui consistait à s’excuser d’avoir raison et qui, dans l’histoire de l’homme, n’avait encore jamais fonctionné, et se lança dans l’approche magistrale, ou bulldozer.

Mon avis : ÇA Y EST ! Après plusieurs années de stockage dans ma bibliothèque, j’ai enfin lu le seul roman de Charles Williams Charles Williams qui n’ait pas encore fait l’objet d’une diffusion en langue française. Ne me demandez pas pourquoi. Je n’en ai strictement aucune idée. On aurait pu s’attendre à ce que ce soit le dernier qui ne soit pas traduit. Ou une quelconque œuvre posthume. Mais non. Il en a encore publié deux après celui-ci. Mais il est à noter que le film est sorti en 1968 1968 et le roman en 1970 1970 . Est-ce que le film n’aurait pas rencontrer assez de succès auprès du public français ? Passons.

Ce roman de Charles Williams Charles Williams détonne, je trouve, avec tous ses autres romans. Ce n’est pas une loufoquerie à la Fantasia chez les ploucs, ni un vrai roman noir à l’image de Vivement dimanche. Encore moins un thriller dans la veine de Dead Calm. Je le rapprocherais plutôt de Arrête-moi si tu peux (2002 2002 ). Nos héros enchaînent les situations à em... ennui. dans la France de la fin des années 60. Oui, oui ! Vous avez bien lu. Sauf le début, tout ce passe en France, et principalement à Paris. On trouve égrenées au fil des pages quelques phrases en français. Et l’auteur cite à plusieurs reprises la Série Noire Série Noire La collection Série Noire A été crée en 1945 avec un véritable démarrage en 1948. Depuis tous les grands noms du roman policier français et étranger y sont publiés. Limitée pendant de nombreuses années au format poche et à 250 pages, elle a longtemps accueilli des romans raccourcis pour l’occasion. Cette contrainte a été abandonnée il y a maintenant quelques années. (Que j’aurais bien voulu pouvoir contacter pour leur proposer ma traduction).

Allez ! Quelques informations sur l’histoire... histoire de vous donner envie : Fleurelle Scudder est, sous le nom de plume de Sabine Manning, une auteure à succès de romans pour adultes. Mais pendant qu’elle part en voyage en Grèce avec celui qui lui a fait découvrir l’amour, enfin ! son agent et ami, après des spéculations boursières malheureuses, est obligé de faire appel à deux prête-plumes pour écrire son prochain roman. Car il est urgent de renflouer les caisses. Mais des kidnappeurs confondent Kendall Flanagan, l’une des prête-plumes, avec Manning. Martine Randall et Lawrence Colby se trouvent alors pris dans une série rocambolesque de situations pour 1° retrouver Kendall Flanagan ; 2° Terminer le roman ; 3° sauver Kendall des griffes de truands qui veulent sa peau ; 4° échapper à la police française ; 5° Tout remettre en ordre avant le retour de Fleurelle. Ça, c’est l’essentiel.

En bref : Vous aimez les aventures rocambolesques ? Vous aimez les comédies policières ? Alors ce roman est fait pour vous. Et si vous n’aimez pas lire en anglais, j’espère pour vous que je trouverai un éditeur. :-)

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