Lieutenant X : Langelot et la voyante

Auteur : Vladimir Volkoff (sous le pseudonyme de Lieutenant X)

Titre français : Langelot et la voyante

Éditeur : Hachette (Bibliothèque Verte)

186 pages.

Année de parution : 1975 1975

Quatrième de couverture :

Mon avis : Découvert il y a quelques temps déjà dans une boite à livres, ce volume attendait sagement son tour. Puis j’ai entrepris la lecture du livre de Arthur Machen : La Colline des rêves et autres récits fantastiques. Là, franchement, j’ai eu besoin de quelque chose de plus léger, plus lisible.

Et de ce point de vue, je n’ai pas été déçu. Les aventures de Langelot sont à prendre, comme les aventures d’OSS117, pour un moment de divertissement sans conséquence ; pas lu, vite oublié, mais presque. On n’en ressort pas plus intelligent ou plus cultivé, mais on a passé un bon moment.

Toute cette histoire d’espionnage tourne autour du lancement prochain d’un nouveau type de sous-marin que des forces étrangères veulent faire échouer. Forces étrangère nommées uniquement par un numéro. Ce qui évite à l’auteur d’attribuer à un état quelconque le mauvais rôle : celui du méchant dont les services d’espionnage ne sont pas à la hauteur de l’imagination de Langelot, beau jeune au cœur d’artichaut, membre des services secrets français.

Contrairement à Langelot et le satellite, il y a rien ici de SF. Pas plus que de fantastique. La voyante, n’en est pas vraiment une. Tout est construit sur la psychologie et l’électronique miniaturisée.

Un seul regret, la chute est peut-être un peu trop rapide. En substance : Langelot a réussi a contrer les intentions des ennemis de la nation... et ils ont tous été arrêtés. J’aurai bien aimé que l’auteur bénéficie de quelques pages de plus pour raconter tout ça.