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K. W. Jeter : Machines infernales
samedi 14 mai 2022, par
Auteur : K. W. Jeter
Titre français : Machines infernales
Titre original : Infernal devices, A mad victorian fantasy (1987 1987 )
Éditeur : J’ai lu
Année de parution : 1989 1989
ISBN : 2277225185
Quatrième de couverture de l’édition de 1999
1999
:
Quatrième de couverture de l’édition de 1988
1988
:
Le plus étrange était ces êtres disgracieux qu’il rencontrait partout... Peuple difforme descendant d’une race amphibie, aussi pitoyable que ces « filles vertes » aux voluptés poissonneuses qui excitaient la convoitise de jeunes aristocrates débauchés.
Au comble de l’angoisse, Dower comprit peu à peu qu’on s’acharnait à vouloir le tuer. S’agissait-il du Régulateur Ethérique ?
Une machine infernale apparemment ? Mais le pire était encore à venir. Et le pire, il était loin de l’imaginer ...
Mon avis : La quatrième de couverture de 1999 1999 est mensongère. Le héros/narrateur, Dower, ne fabrique pas vraiment d’automates. Il répare ceux que son a fabriqués... quand il les comprend. Car s’il est bon horloger, il n’exprime aucune passion pour les automates. C’est du ce qu’il ressort de ma lecture des 150 premières pages. Ce roman se veut la retranscription des mémoires du héros. Vous savez donc d’entrée de jeu qu’il s’en sort vivant. C’est un contemplatif. Il vit sa petite vie, pépère, jusqu’au jour où ! son train-train quotidien déraille.
Chouette ! Se dit le lecture impatient que je suis. Ça va enfin bouger ! Hé bien non ! Malgré des événements surprenants et violents, l’auteur réussi le tour de force de les rendre ennuyeux. Déjà que la trame ne m’a pas convaincu, voilà qu’en plus le rythme n’y est pas. Je pense que je trouverai plus d’intérêt pour Le rouge et le noir filmé par Bergman et diffusé dans une salle de cinéma saturée de brouillard. Et ce roman est considéré comme une œuvre fondatrice du steampunk ? Non ? C’est pas possible.
Bon. Pour être plus positif, disons tout de même que c’est superbement bien écrit. Ça ! La plume de l’auteur n’est pas en cause. Et je replongerai certainement dans ces œuvres. Il doit y avoir quelques romans dans l’univers de Star Wars qui m’attendent dans un coin de la bibliothèque familiale. Et il y a aussi La Mante ou Drive-in. À moins que ces autres lectures ne finissent de me dégoûter de l’œuvre de celui que Philip K. Dick a désigné comme son successeur légitime.
En bref : Aujourd’hui, une grosse déception avec ce roman. En effet, j’en ai abandonné la lecture pour cause d’ennui. Arrivé à près de la moitié, ne trouvant pas assez d’intérêt à l’histoire racontée et ayant l’impression de suivre un film lent au travers d’un épais brouillard, je refermé le livre. Clap de fin. Si je n’avais pas déjà lu du K.W. Jeter, je dirais que je n’en relirai pas d’autres.