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Lucius Shepard : Le Livre écorné de ma vie
lundi 19 juillet 2021, par
Traduction : Jean-Daniel Brèque
Illustrateur (couverture) : Aurélien Police
Titre français : Le Livre écorné de ma vie
Titre original : Dog-Eared Paperback of my Life (2009 2009 )
Éditeur : Bélial’ (Coll. Une heure lumière Une heure lumière )
Parution : 10 juin 2021 2021
144 pages
ISBN : 978-2-84344-978-9
9,90 €
Quatrième de couverture :
« Un récit d’une extrême richesse. Brutal et virtuose. »
Thomas Day
Thomas Day
Infatigable voyageur ayant exercé mille métiers dans mille lieux différents, Lucius Shepard
Lucius Shepard
Lucius Shepard, né le 21 août 1947 à Lynchburg en Virginie et mort le 18 mars 2014 à Portland dans l’Oregon, était un écrivain américain de science-fiction.
Son œuvre est marquée par la guerre du Salvador qu’il a couvert en temps que reporter et les nombreux voyages qu’il a fait sur tout le pourtour Pacifique et, dans une moindre mesure, en Europe.
(1943
1943
-2014
2014
) est l’auteur d’une œuvre à la puissance exceptionnelle saluée par une kyrielle de prix littéraires, en France (le Grand Prix de l’Imaginaire à deux reprises) ou de l’autre côté de l’Atlantique (prix Hugo, Nebula, World Fantasy, ou encore le Locus huit fois en quinze ans). Stupéfiante odyssée au cœur des ténèbres, plongée dans les méandres d’un sud-est asiatique ouù résonne l’écho de toutes les transgressions, Le Livre écorné de ma vie est un récit virtuose, un éclat de littérature tranchant.
Mon avis : Chouette !! un nouveau Lucius Shepard
Lucius Shepard
Lucius Shepard, né le 21 août 1947 à Lynchburg en Virginie et mort le 18 mars 2014 à Portland dans l’Oregon, était un écrivain américain de science-fiction.
Son œuvre est marquée par la guerre du Salvador qu’il a couvert en temps que reporter et les nombreux voyages qu’il a fait sur tout le pourtour Pacifique et, dans une moindre mesure, en Europe.
! Vite ! Achetons-le !
Hé bien ! À un tiers du livre, je commence à regretter cet empressement. Pourquoi ? Parce que, jusqu’à la page 50, cette histoire ressemble à un récit de voyage autobiographique... même si le lecteur est prévenu qu’il n’en est rien.
Les premières pages sont l’occasion de mettre en place le thème : le narrateur/héros découvre un livre écrit par un homonyme, publié par le même éditeur, etc. Bref. De quoi troubler le plus placide des êtres humains. Mais après... le héros par à l’aventure, en voyage sur le Mékong pour faire à son tour le voyage de cet inconnu. ET je me suis emm*** au point d’envisager d’abandonner. Mais tout à coup, page 50, ça bouge ! Le narrateur découvre qu’il est à l’interface de deux réalités. Une dans laquelle il est le Thomas Cradle auteur à succès, et une autre dans laquelle il est un écrivain promis à un bel avenir mais ayant disparu lors d’un voyage dans la péninsule indochinoise. Alors je repends ma lecture avec l’espoir de lire quelque chose qui soit à la hauteur de Kalimantan.
En fait ce court roman bascule vraiment dans la littérature fantastique aux alentours de la page 100. Mais c’est en fait le récit d’un voyage initiatique et ce n’est pas le genre de récit fantastique que j’apprécie. Mais j’en dirais pas plus — pour ne pas dévoiler la mariée — si ce n’est que j’en ressors avec le sentiment d’avoir lu un récit plus proche d’un voyage de beatnik des années 70 qu’une aventure fantastique.
En bref : C’est du Lucius Shepard
Lucius Shepard
Lucius Shepard, né le 21 août 1947 à Lynchburg en Virginie et mort le 18 mars 2014 à Portland dans l’Oregon, était un écrivain américain de science-fiction.
Son œuvre est marquée par la guerre du Salvador qu’il a couvert en temps que reporter et les nombreux voyages qu’il a fait sur tout le pourtour Pacifique et, dans une moindre mesure, en Europe.
. C’est donc très bien écrit et les traducteurs ont fait du bon travail. De ce point de vue, le lecteur n’est pas déçu. Mais je vais être honnête : si ç’avait été un roman estampillé « littérature générale », je l’aurais abandonné. Là, j’ai voulu savoir ce qu’il y avait de fantastique dans le récit. Et ce n’est même pas pour avoir envie de connaître la fin. Non, juste comprendre quel genre de fantastique l’auteur a glissé dedans. J’ai jusque-là très apprécié les œuvres de cet écrivain — en particulier Kalimantan et Les attracteurs de Rose Street, mais là, non, je resté hors de la communion.