Accueil > Science-fiction, Fantasy, Fantastique > Lucius Shepard : Kalimantan
Lucius Shepard : Kalimantan
dimanche 3 novembre 2013, par
Éditions Denoël (Présence du Fantastique) (1992
1992
)
185 pages
Présentation : En se retirant au cœur de la jungle de Kalimantan, dans la partie indonésienne de l’île de Bornéo, McKinnon songeait surtout à fuir ses ennemis. Mais l’ingestion d’une drogue locale qui altère non seulement les perceptions de l’usager mais la texture même de la réalité va le mener encore plus loin : dans cet autre monde où s’évadaient les Punan Dayaks, tribu aujourd’hui disparue surnommée les « vagabonds du rêve ». Ce monde est un paradis perdu, un îlot de pureté que menacent bientôt la volonté de puissance de McKinnon et, à travers lui, la pollution matérielle et spirituelle de la civilisation occidentale. Pour les esprits de Kalimantan, gardiens de cet Éden, le temps est venu de se réveiller...
Mon avis : Est-ce une grosse novella ou un court roman ? Oh, bien sûr ! Pour la SFWA, une novella publiée seule en volume est à considérer comme un court roman. Quoi qu’il en soit, malgré tout l’intérêt de ce texte, je pense qu’il aurait gagné à être allégé de quelques pages. Non pas pour lever cette ambiguïté sur son statut, mais bien pour faire disparaître quelques longueurs. J’ai pris beaucoup de plaisir à lire cette histoire de Lucius Shepard
Lucius Shepard
Lucius Shepard, né le 21 août 1947 à Lynchburg en Virginie et mort le 18 mars 2014 à Portland dans l’Oregon, était un écrivain américain de science-fiction.
Son œuvre est marquée par la guerre du Salvador qu’il a couvert en temps que reporter et les nombreux voyages qu’il a fait sur tout le pourtour Pacifique et, dans une moindre mesure, en Europe.
qui, sans conteste, doit être classée fantastique, mais... ( Hé oui, jamais content ! ) je n’ai pas apprécié les quelques pages pendant lesquelles le « méchant » McKinnon explique le sens de la vie au conteur Barnett, ni la dizaine de pages de la fin où ; sur le même principe, Le dit Barnett explique à son tour le sens de la vie au narrateur/écrivain.
Malgré ces deux points, c’est une histoire captivante et bien menée. N’hésitez pas, si vous dégotez ce livre dans quelque brocante, à vous le procurer. Vous passerez sans doute un bon moment de lecture.