Et dans son numéro 4, un très petit article sur Albert RobidaAlbert Robida. Je ne pouvais que vous le partager ici.
Mais ne parler de Robida que comme d’un dessinateur est un peu réducteur. En effet, toutes les illustrations de cet article proviennent de ses romans et nouvelles d’anticipation.
En 18821882 un dessinateur français, Albert RobidaAlbert Robida, jeta sur le papier quelques croquis illustrant les idées que firent naître en son esprit les découvertes scientifiques qui commençaient alors leur démarrage en flèche et celles qu’elles laissaient entrevoir. Nous sommes persuadés que le lecteur, sous les yeux duquel nous plaçons ces croquis, sera aussi surpris que nous des anticipations que forgeait il y a plus de soixante-dix ans A. Robida.
La première expédition scientifique à destination de la Lune prend le départ. Si ce n’est pas encore vrai en 1953, cette anticipation ne relève pourtant pas aujourd’hui, du domaine de la fantaisie.
Des pêcheurs utilisent un sous-marin pour s’adonner à leur sport favori Or, le premier sous-marin date de 1891 et, à notre connaissance, la première partie de pêche en sous-marin eut lieu aux Etats-Unis en 1952.
Au cours du repas familial, nous pouvons tous écouter les dernières nouvelles : il suffit pour cela de tourner un bouton sur une petite boîte ! C’est ainsi que Robida se représentait la chose, mais, ce faisant, il anticipait sur la T.S.F.
Des canons lancent des obus chargés de bactéries, qui vont semer chez l’ennemi les germes de terribles maladies. La chose est aujourd’hui possible mais n’a jamais été faite, contrairement à certaines assertions.
Au centre, à gauche, Robida représente une scène de photographie de tableaux de maîtres au Musée du Louvre. Il préfigurait ainsi la photographie en couleurs et estimait que le photographe deviendrait un véritable artiste.
Dans l’esprit de notre compatriote un « téléphonoscope » devait un jour apporter à nos foyers, non seulement la voix des artistes, mais leur image, projetée sur un écran. C’est bien, n’est-ce pas, ce que fait la télévision ?
Le correspondant de guerre arpente le front, muni d’un microphone avec lequel il dépeint la bataille à des auditeurs distants de milliers de kilomètres. Cela ne s’est-il pas produit maintes fois au cours des dernières guerres ?
Des batteries de robinets, de fours, de plaques électriques délivrent automatiquement aliments et boissons au maître d’hôtel. Ce n’est pas tout à fait vrai, mais ça viendra !