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Albert Robida : En haut du beffroi — suivi de l’Académie de danse de Iaroslav

mercredi 6 novembre 2024, par Denis Blaizot

Auteur : Albert Robida Albert Robida

Titre français : En haut du beffroi — suivi de l’Académie de danse de Iaroslav

Éditeur : Armand Colin

Année de parution : 1935 1935

ISBN : n/a

Présentation :

Ce petit volume contient deux textes initialement publiés séparément en 1685.

En haut du Beffroi de Flyssemugue, petite ville du Brabant, vit en ermite M. GurdeBêke, guetteur, remonteur de l’horloge de la ville et des cloches de l’église attenante et gardien des archives. Mais toutes les bonnes choses ont une fin. Et après des années de bons et loyaux services, il se voit contraint de laisser sa place. Et, après une phase de sélection, c’est son neveu qui en hérite.

Et voici Gurdebêke neveu qui prend le relais avec femme et enfants. Que faire d’une terrasse de près de 400m2 quand on aime le jardinage et qu’on a besoin de nourrir une famille nombreuse ? Quelques pots, quelques sauts de terre, et nous voilà avec un magnifique potager. Mais la réussite mène à la folie des grandeurs. Et bientôt, on entend de la rue tous les bruits d’une véritable ferme.

Quand votre école de danse et de bonne manière parisienne périclite, que vous reste-t-il à faire ? Partir tenter votre chance ailleurs ? M. et Mme Lamadiou choisissent eux de racheter l’ Académie de danse de Iaroslav. Et les voilà à faire le trajet de Paris vers cette petite ville de Galicie. Sauront-ils rebondir en découvrant qu’il s’agit d’une école de dressage d’ours ?

Deux farces comme seul savait les écrire et les illustrer Albert Robida Albert Robida .

Mon avis : Allez ! J’avoue, j’adore les œuvres d’Albert Robida Albert Robida , que ce soit les textes ou les illustrations depuis que j’ai lu La vie électrique au détour des pages de la revue La Science Illustrée. Son humour, son gout de l’absurde, son coup de crayon... tout me plaie et, dès que j’en ai l’occasion, je lis, je lis, je lis.

Ces jours-ci, j’ai découvert deux histoires courtes publiées à la toute fin du XIXe siècle. Je me suis bien amusé à découvrir deux univers totalement différents. Dans les deux cas, il y a la même contingence : nécessité de s’adapter à un nouveau cadre professionnel et de vie. Mais ne vous y trompez pas. Cela reste de la lecture de divertissement qui n’est pas faite pour vous faire réfléchir. Donc ceux qui lisent des romans et nouvelles pour avoir la réponse à la grande question de la vie, l’univers et le reste peuvent passer leur chemin. Idem pour les lecteurs qui qui veulent de la psychologie des personnages dans une nouvelle de dix pages comme dans une saga en quinze volumes.

En bref : J’ai passé un bon moment de lecture que je recommande à tous ceux qui cherchent des lectures légères.

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