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Christian Perrot : Attractions Galactiques
Agents Photoniques, tome 1
mercredi 4 novembre 2020, par
Auteur : Christian Perrot
Titre : Agents Photoniques, tome 1 : Attractions Galactiques [1]
Éditeur : Évidence
Année de parution : 2020 2020
ISBN : 979-10-348-1569-2
Pages : 330
Quatrième de couverture :
Lyrhya Lorenna et Kogard Kaders sont deux équipiers appartenant à des services spéciaux, fidèles défenseurs de la paix galactique et dont les agents risquent constamment leur vie dans de périlleuses missions.
Mon avis : Quand J’ai lu la quatrième de couverture, j’ai été emballé. J’adore le space-opera. Alors, quand j’ai reçu cet exemplaire offert par l’éditeur, ni une ni deux, j’en ai entrepris la lecture. Et maintenant, je suis bien embêté ; je n’aime pas dire du mal d’un livre qu’on m’a offert, mais je ne peux pas ne pas dire honnêtement ce que j’en pense.
Hé oui ! avis mitigé. Il y a du bon et du moins bon [2]... au point que je me suis demandé si le nom d’auteur n’était pas un pseudo cachant plusieurs personnes — ou alors, ils sont plusieurs dans sa tête :-). Certains passages sont très bien écrits, mais d’autres nécessiteraient une relecture, suivie d’une réécriture à n’en point douter.
Commençons par ce que je n’ai pas aimé :
- les passages didactiques : Je n’aime pas du tout les passages qui ressortent plus du documentaire ou du guide de voyage que du roman... quel que soit le roman. Ainsi les explications sur les races, les cultures, les technologies cassent le rythme. Et pourquoi remplacer les mots année, jour, minute, seconde quand on n’arrive pas à s’y tenir ? C’est déjà pénible de devoir se souvenir de ce que l’auteur veut remplacer comme notions avec les mots, révolution, rotation, cycle ou laps, sans avoir besoin de retomber de temps en temps sur les termes usuels. Et c’est sans compter avec des notions de physique spatiale bancales.
- les mots et tournures de phrases inappropriés. Un exemple ? Le verbe adjoindre utilisé quand l’auteur veut plutôt rendre l’idée de « intimer un ordre ». Ou encore que le fait de dépressuriser une salle dans un vaisseau spatial supprime aussi la pesanteur artificielle.
- les scènes de combat dignes de films d’action de série Z. Au mieux j’ai vu des scènes de RED. vous savez ! ce film avec Bruce Willis dans lequel il joue un agent très spécial à la retraite. :-)
- les personnages féminins qui feraient pâlir de jalousie toutes les James-Bond-girls passées et à venir... souvent dans des tenues très légères. Si légères que... hein ! vous voyez ce que je veux dire ;-)
- les personnage masculins au grand cœur endurcis par une ancienne vie que nous découvrons par lambeaux. (Ça, c’est pas mal mais tellement classique.. tiens ! j’ai failli utiliser l’adjectif galvaudé avant de... vérifier. Comme quoi, il faut toujours se méfier de l’usage que nous faisons de certains mots.).
- le cliché du binôme d’agents spéciaux : un homme mystérieux et torturé par son passé, grand combattant devant l’éternel, et une jeune femme très belle, scientifique et qui tombe amoureuse du grand mâle... :-)
- etc. [3]
À côté de ça, des idées brillantes, et des passages très réussis.
C’est cet assemblage improbable qui m’a fait me demander s’il n’y avait pas plusieurs personnes derrière le nom de Christian Perrot... ou alors... ils sont plusieurs dans sa tête. [4]
En bref : Il y a du bon et du mauvais(dont des défauts qui auraient dû disparaître dans une seconde édition), ça je l’ai déjà écrit. Et c’est pour ça que je ne lirai pas la suite.. même si on me l’offre... Ben non !
[1] À noter que sur la couverture, il aurait été plus pertinent d’écrire Agents photoniques - Dossier 1 que Dossier 1 - Agents photoniques.
[2] De méchantes langues diraient du mauvais.
[3] J’avais envie de faire la classique répétition, mais ce serait abuser.
[4] Au hasard de mes pérégrinations sur internet, un avis de lecteur m’a appris que ce roman était la version augmentée de Naufrageurs galactiques. Ceci explique donc cela.