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Kurt Steiner : Syncope blanche
samedi 10 octobre 2020, par
Auteur : Kurt Steiner (André Ruellan)
Titre français : Syncope blanche [1]
Éditeur : Fleuve noir (Coll. Horizons de l’au-delà )
Année de parution : 1978 1978
ISBN : 2-265-00857-5
Présentation :
Ça, c’est le résumé que vous pouvez lire sur Babelio.
La quatrième de couverture de mon édition est bien plus courte :
L’entreprise s’avérait bien plus malaisée qu’il ne le croyait.
D’abord, l’opération était douloureuse...
Et en dit beaucoup moins. Mais il s’agit de quelques lignes extraites du roman. Ce qui donne une petite idée de l’ambiance et du style de l’auteur... C’est pas plus mal.
Mon avis :
Contrairement à ce qui est dit dans le résumé fourni par Babelio, le héros n’est pas désœuvré. Il est perdu. Totalement dans l’esprit de bien des œuvres existentialistes telle que La Nausée de Sartre (Qu’il faudrait bien que je relise.) ou l’excellent roman de Armand Hoog : L’accident. Bien que moins marqué que dans ces deux-là, l’inquiétude du héros sur le pourquoi de sa vie et de son avenir est palpable. Et tourne à l’obsession. Pourquoi sa ligne de vie est-elle brisée ? Quel impact cela va-t-il réellement avoir sur son avenir ? etc. Mais la rencontre fortuite avec une diseuse de bonne aventure sur le marché aux puces de Clignancourt (Je ne vous avait pas dit que tout ce passe à Paris ? Désolé pour les amateurs de beaux vampires traînant leurs guêtres dans les forêts du Vermont ou de la Nouvelle-Angleterre :-D ) suivis de quelques accidents sans importance ; tous ces faits simples, anodins, qui pourraient arriver à n’importe qui, conduisent notre héros à tenter de prolonger sa vie en prolongeant sa ligne de vie. Comme dans un roman existentialiste, le héros manque d’en mourir mais en s’en sort. Et c’est là que l’histoire de notre héros bascule dans le monde de l’étrange et du fantastique. Est-il névrosé, psychotique ou réellement transformé en créature légendaire ? Lui ne se pose pas la question.
En bref : Un bon moment de lecture avec ce cours roman auquel certains reprocheront une fin trop rapide ou d’être trop loin des romans fantastique ou de terreur d’auteurs tels que Graham Masterton ou Dean Koontz. Pour ma part, je vais en redemander et tenter de repérer d’autres romans de Kurt Steiner/André Ruellan dans les bouquineries, dépôts-ventes, etc.
Couverture de l’édition originale. (Merci Noosfere)
[1] perte de connaissance généralement due à un arrêt cardiaque.