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John Buchan : Le Collier du prêtre Jean
samedi 2 novembre 2013, par
Quatrième de couverture :
L’idée du roman tient dans une très ancienne légende qui fit son apparition en Occident au moment de la chute d’Edesse (1144) qui passait, auprès de tous les fidèles, pour une forteresse miraculeusement invulnérable. C’est alors qu’un Prêtre Jean, souverain dont l’empire fabuleusement riche se serait situé au-delà de l’Iran et aurait descendu des Rois Mages, aurait voulu porter assistance aux croisés. Cette légende finira par se confondre avec l’illustre figure de Gengis-Khan, puis avec celle du fameux Vieux de la Montagne dont les relations avec certains Templiers sont connues. En définitive, l’empire du Prêtre Jean se confondra avec l’Éthiopie et le royaume de Saba.
John Buchan, dans son roman, fait de son pasteur noir nationaliste et révolutionnaire un descendant des anciens empereurs africains, respectant en cela les liens historiques existant entre la figure mythique du Prêtre Jean et les authentiques rois éthiopiens, mais inventant une figure « noire » inverse du légendaire Prêtre dans la mesure où il l’actualise en la faisant s’opposer aux Blancs.
Mon avis : Grosse déception. Le prêtre Jean n’a rien de fantastique, il s’agit seulement d’une figure légendaire dont se revendique le meneur des Cafres contre les autorités blanches d’Afrique australe. Ce roman est très bien écrit, même si certains trouverons sans doute son style un peu vieillot. Mais quoi de plus normal pour un roman vieux d’un siècle. Plus embêtant, il a été publié dans une collection de fantastique et science-fiction, mais je ne peux m’empêcher de faire la remarque que le plus fantastique de ce roman est qu’il ait trouvé sa place dans une collection de ce genre. Il s’agit tout au plus d’un bon roman d’aventure. Les admirateurs d’Allan Quatermaine et autres Indiana Jones y trouveront peut-être leur compte. Sans doute pas les amateurs de fantastique à la Lovecraft, Merritt ou Hodgson. Le fantastique et le mystère en sont complètement absents.