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Rozenn Illiano : Le Rêve du Prunellier
dimanche 3 novembre 2013, par
Éditions : Unseelie (2013
2013
)
Illustrations de l’auteure
150 pages N&B
Quatrième de couverture : Entends le chant des trains, et les cris d’une Reine des Neiges en furie, et le bruissement des arbres hybrides. Écoute les prières fiévreuses d’une dame d’hiver en péril, l’écho d’un bec de corneille qui cogne à la fenêtre, le bruit sourd d’un corps chutant d’un gratte-ciel. Écoute le silence des mondes qui s’entrechoquent, et le vacarme d’une graine qui grandit, bien cachée sous le bitume…
Ce volume contient :
- Un gout de pluie et de rouille
- Dies Irae
- La forêt d’Adria
- D’hiver et d’ombres
- Poe
- Funambule
- Blackthorn
- Layla des Tours
- D’hiver et d’ombres. Cahier d’illustrations.
Mon avis : Cet opuscule s’est retrouvé entre mes mains suite à un jeu concours dans le cadre du challenge Je lis des nouvelles et des novellas et j’en suis heureux. C’est en effet une découverte plaisante. Tout a commencé avant même la lecture. J’ai reçu ce livre, envoyé directement par Rozenn Illiano, accompagné d’un marque page et d’une petite carte. Le tout illustré par l’auteure ; livre et marque-page dédicacés. Les illustrations sont de qualité, et il est regrettable que la dizaine incluse dans l’ouvrage doive être en N&B.
Venons-en, maintenant, aux nouvelles. Au nombre de huit, elles n’ont pas toutes retenu mon attention avec la même intensité. L’hiver, la neige, les corbeaux (Il serait bon d’ailleurs que l’auteure choisisse, dans un même texte, de désigner ces corvidés par l’un ou l’autre terme : Corbeau ou corneille. Ce sont tous deux corvidés mais ils sont loin d’être de la même espèce) sont des éléments récurrents. Et c’est un bon choix pour écrire des nouvelles comme celles-ci. En effet, leurs thèmes en font des textes à ne pas mettre entre toutes les mains. La première, par exemple, n’est pas à faire lire à un dépressif un jour d’hiver pluvieux sous risque de le retrouvé suicidé. La conclusion de certaine laissent poindre une lueur d’espoir, car même si tout meurt à la fin, c’est pour mieux recommencer, mieux renaitre. Ce recueil est la promesse d’histoires noires et fantastiques, même si le style a besoin de murir. Certains passages font trop « écrits de jeunesse » et gagneraient à être retravaillés pour que le lecteur se sente plus pris dans la toile. Ici, dans certains passages, j’ai eu un peu trop l’impression de rester à la porte... comme de regarder la TV du voisin au travers de la baie vitrée. J’ai tiqué également sur quelles phrases mal construites. Heureusement en nombre suffisamment faible pour que je n’aille pas chercher un stylo pour les souligner.
En conclusion, voici un écrivain qui vaut la découverte et que je tacherai de suivre.