Accueil > Science-fiction, Fantasy, Fantastique > James E. Gunn : Les Magiciens
James E. Gunn : Les Magiciens
mardi 8 octobre 2024, par
Auteur : James E. Gunn
Titre français : Les Magiciens
Titre original : The Magicians (1976 1976 )
Éditeur : Presses de la Renaissance (Coll. Autrepart)
Année de parution : 1977 1977
ISBN : 2-85616-067-0
Quatrième de couverture :
James Gunn, écrivain de science-fiction bien connu des amateurs, est l’auteur de nombreux romans et recueils de nouvelles. Il enseigne la littérature à l’université du Kansas. Il a été, plusieurs années durant, président de l’Association des Écrivains américains de Science-Fiction.
Mon avis : Allez ! J’avoue. J’ai acheté ce livre parce q’il était de la collection que Le Prisonnier de Thomas Disch, que je voulais relire, et que les deux livres étaient sagement côte à côte dans les rayonnages de mon bouquiniste. Donc, au départ pas d’a priori, ni favorable, ni défavorable.
Qui est James Gunn (1923 1923 -2020 2020 ) ? Aucune idée. Et même si ce roman m’a plu, il ne m’a pas suffisamment emballé pour que je cherche à lire d’autres œuvres de cet écrivain. Mais comme il a été très productif et qu’un certain nombre de ses textes ont été publiés en français... qui sait !
Passons au roman. L’idée de base est bonne et l’auteur s’est visiblement renseigné sur la magie et la sorcellerie. Il suffit pour s’en convaincre de lire les épigraphes des différents chapitres. La trame est bien menée et je me suis laissé prendre au jeu, même si, comme l’on signalé d’autres lecteurs, certains points sont abordés de manière trop superficielle.
J’ai lu des avis reprochant de la misogynie au bouquin ou d’y voir les femmes reléguées à des rôles tentatrice sexuelle ou vierge ingénue. Je ne peux qu’inviter la première de ces personnes à revoir la définition de Misogynie. Et à l’autre de relire plus attentivement le roman. À aucun moment du récit il n’y a d’allusion misogyne. À moins de considérer que, le narrateur tombant amoureux de l’une des héroïnes et ne soit pas insensible aux charmes de l’autre, cela fait de lui un misogyne et des deux femmes des tentatrices ou des vierges ingénues. Oui. Elles sont cela et bien plus encore. Si elles n’étaient que cela, elles seraient des personnages secondaires. Mais c’est d’être le cas. Surtout pour l’une d’entre elles qui se déguise en vieille femme pour louer les services du héros.
En bref : À lire, même si — est-ce le style propre de l’auteur ou le coup de patte du traducteur, cette première lecture de James Gunn ne me fait pas me précipiter chez un libraire pour en trouver d’autres œuvres.
N.B. : Ce roman a été réédité en 2016 2016 par les Moutons électriques (coll. Hélios) dans une nouvelle traduction de Julien Bétan. Ce même éditeur vient de sortir cette année Les bienfaiteurs.
P.S. : Ne pas confondre James E. Gunn, l’écrivain de SF/Fantastique (surtout SF) avec James E. Gunn l’astronome ou James Gunn, l’auteur de polar et scénariste ou encore James Gunn, réalisateur, entre autres, des Gardiens de la Galaxie.