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Maurice Périsset : Les proies immobiles
mercredi 24 août 2022, par
Auteur : Maurice Périsset (1920 1920 -1999 1999 )
Titre français : Les proies immobiles
Illustrations de couverture et intérieures : Gustave Brunet
Éditeur : Monnet (Coll. Terrific)
Année de parution : 1974 1974
ISBN : n/a
Présentation :
Décidément, ce ne sera pas si simple de régler la succession en deux ou trois jours et de repartir comme s’il n’était jamais venu. D’ailleurs, Fabien met en garde Olivier : On ne quitte pas la maison verte comme ça. On ne peut plus en partir quand on y a vécu, ne serait-ce que quelques jours.
Mon avis : Je ne connaissais ni l’éditeur, ni l’auteur et c’est dommage.
Est-ce que je trouverai des livres de cet éditeur ? Bonne question. Mais j’ai aimé les illustrations de couvertures et intérieures. Même si le monochrome de l’intérieur ne leur rend certainement pas justice. Je dois quand même regretter un point faible : les nombreuses coquilles en fin de volume. Elles sont peut-être en partie dues à l’auteur, mais une simple lecture du manuscrit aurait du en écarter une bonne partie : inversion de mots, carambolage de phrases, etc. Ce n’est pas rédhibitoire mais très désagréable.
Et pour l’auteur ? J’ai peut-être plus de chances de trouver d’autres de ses romans. Quoi que ! Si certains ont été édités ou réédités en J’ai lu ou fleuve noir — anticipation, la plus part l’a été chez des éditeurs que je ne connais pas. En plus, il me faudra faire du tri, puisque certaines de ses œuvres sont des biographies d’acteurs. Là où ça se gâte : la BNF l’identifie sous quatre pseudonymes ( Michel Perry, Éric Alba, Stéphane Alba & Dominique Silve) et lui attribue 65 œuvres textuelles.
Passons au roman. C’est exactement ce que je cherche comme fantastique. Dès les premières pages l’auteur fait doucement monter la pression. Le lecture (enfin ! moi. Je ne voudrais pas m’avancer pour tous les lecteurs. En particulier ceux qui confondent Fantastique et horreur... horreur et gore, etc.) est tout de suite dans une ambiance trouble. Non. notre héros ne va pas passer quelques jours tranquilles dans ce petit village des Cévennes. Et le narrateur nous mène par le bout du nez jusqu’au mot de la fin. Et cerise sur le gâteau : tout ne nous est pas révélé. Qu’était cette femme en blanc aperçue à maintes reprises ? La femme du médecin. C’est un fait. Mais elle est morte depuis une quinzaine d’années au moment des faits. Alors pourquoi certains la voient-ils encore.
En bref : Vous l’avez compris. Je vais tenté d’être attentif au nom de Maurice Périsset ( et à ses pseudo ? :-) ) et faire mon possible pour continuer à explorer son univers fantastique.
P.S. : Ce livre a été réédité quatre ans plus tard Chez Graphic-Service SEF avec le nom de Hubert Torrey sur la première de couverture et reprenait en partie l’illustration de quatrième de couverture de l’édition monnet. ( voir Hubert Torrey : L’Oiseau de proie)