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John Brunner : L’empire interstellaire
vendredi 9 septembre 2016, par
L’empire interstellaire, tomes 1 & 2 (Interstellar empire - 1976 1976 )
Quatrième de couverture : Jadis il y avait un puissant empire qui s’étendait à de nombreuses étoiles.
Jadis il y avait des empereurs régnant sur des centaines de mondes et de civilisations, patrouillant dans les avenues de l’espace avec des armadas de croiseurs interstellaires. Puis comme toujours dans l’histoire des grands empires, celui-là, le plus vaste de tous, avait connu la décadence et la chute. Ses colonies laissées à l’abandon, étaient retournées aux temps sombres de la barbarie, de l’ignorance, de la superstition...
Seuls demeuraient les grands navires des étoiles, indestructibles, redoutables... davantage que des symboles ou des vaisseaux fantômes pour ceux qui essayaient de reconstruire le monde...
Sommaires :
Tome 1 :
- Préface à l’édition française
- Marcher sur ses deux jambes (On Standing on One’s Own Feet)
- L’Autel d’Asconel (The Altar on Asconel)
Tome 2
- L’Évadé des ténèbres (The Man from the Big Dark)
- La Dévoyée d’Argus (The Wanton of Argus / The Space-Time Juggler)
Mon avis : Ça fait déjà de nombreuses années que j’ai dans ma bibliothèque le tome 1 de cette œuvre de John Brunner (1934 - 1995) . Et j’attendais sagement de trouver le tome 2 pour en entreprendre la lecture. Et pour découvrir quoi ? que les deux tomes sont indépendants.
Et oui ! Il ne s’agit pas, comme le titre et la quatrième de couverture le laissent croire d’un roman publié en deux parties mais d’un roman et deux novellas publiées sous le même titre global de « L’empire interstellaire ». Grrrr !!! Et ne comptez pas plus sur l’introduction ou la préface pour vous éclairer sur ce point. Il aurait sans doute été trop compliqué pour l’éditeur de caser l’information quelque part ; en sous titre ou dans la quatrième de couverture. Mais il ne faut pas trop lui en demander. Il n’a déjà pas été capable de corriger les coquilles et erreurs de traductions qui prolifèrent dans les deux volumes. Au bas mot, une coquille par page en moyenne. M’enfin !
En substance, il s’agit de trois textes indépendants basés sur le même contexte. Encore faut-il être attentif et plein d’imagination pour vraiment faire le lien entre ces trois histoires de « science fantasy » pour reprendre la dénomination utilisée par l’auteur. De la fantasy sans doute. De la science... nettement moins. Mis à part des vaisseaux spatiaux et quelques autres gadgets en arrière plan, la technologie n’est pas vrai mise en avant.
Dans L’Autel d’Asconel les héros vont de planète en planète grâce à leur vaisseau. Dans L’Évadé des ténèbres, le héro est venu d’une planète lointaine dans son vaisseau et l’abandonne dès le début. Dans La Dévoyée d’Argus les vaisseaux spatiaux ont leur rôle (très petit) au début et à la fin de l’histoire. Autre point commun, mais qui n’a rien de scientifique : la monnaie. Dans ces trois récits, les personnages utilisent la même. Donc, hormis ces éléments de contexte, les histoires n’ont aucun lien et auraient pu être complètement indépendantes.
En bref : Une lecture très agréable qui pourrait bien décevoir les amateurs de certaines autres œuvres de John Brunner (1934 - 1995) telles « Tous à zanzibar » et autres « La ville est un échiquier ». Mais moi qui n’ai pas particulièrement aimé ces deux là mais bien plutôt « Sur l’onde de choc » et autre « troupeau aveugle », je vous les recommande chaudement... si vous n’avez pas peur de vous brûler les yeux avec les coquilles bien sûr.
Une question m’est venue à l’esprit : Opta a-t-il corriger ces erreurs pour l’édition reliée en un volume publiée dans la collection CLA que vous paierez beaucoup plus cher.