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Camille Flammarion : La fin du monde
vendredi 8 septembre 2017, par
Auteur : Camille Flammarion
Éditeur : Ernest Flammarion
Année de première édition : 1893 1893 (publié la même année en épisodes dans La Science Illustrée)
Ce roman de Camille Flammarion est disponible en numérique sur ELG
Mais aussi en scan de l’édition originale sur Gallica
Résumé :
Résumé prélevé sur Livraddict.
Mon avis : Ce roman (Car n’en déplaise à certains, il entre totalement dans la catégorie Roman) est atypique dans le sens où il n’ y a pas de personnage central, pas de héros(sauf dans les trois derniers chapitres), pas de grande ou de petite aventure. Ou plutôt si. Il y a un personnage central : la Terre. Il y a un élément central au récit : la fin de la vie sur cette petite planète. Il faut bien l’admettre. Il s’agit là bien plus d’un livre de vulgarisation scientifique romancée que d’un roman au sens ou nous l’entendons actuellement.
Alors, qu’en penser ? Doit-on le lire ou peut-on passer son chemin ?
La première partie n’est pas loin d’être une conférence sur les causes possibles de disparition de la vie sur Terre et leur probabilités de survenue telles qu’elles étaient imaginées à la fin du XIXe siècle. La deuxième partie quant à elle une spéculation de l’auteur lui-même sur ce qu’il pensait être l’avenir le plus probable à long terme de la vie sur Terre. Son style et sa narration sont désuets. Et de ce seul fait, cet ouvrage ne plaira pas à tout le monde. Il n’y a pas d’histoire au sens où nous l’entendons. Mais il y a Une histoire : l’histoire future de la Terre racontée à la lumière des connaissance scientifiques de 1893
1893
. De ce point de vue, il est intéressant et vaut que le lecteur s’y attarde. Mais il est clair qu’il faut dans ce cas le lire, non comme un roman, mais comme un livre de vulgarisation scientifique. Malheureusement, nos connaissances en géologie, astronomie, biologie,etc. ont évolué et la plupart des idées exploitées ne sont plus considérée comme valables. Ne serait-ce que sur les durées. Flammarion estime que dans dix millions d’années (c’est d’ailleurs le titre de la seconde partie) la vie s’éteint sur Terre parce que notre planète manque de chaleur aussi interne que solaire, que les montagnes sont totalement arasées par l’érosion, les océans en grande partie asséchés, l’eau disparue de la surface de la Terre(Idée également utilisée me semble-t-il par J.-H. Rosny-ainé dans son roman « La Mort de la Terre ».)
Les derniers chapitres ont une petite connotation ésotérique, L’auteur imaginant que les êtres pensant se réincarnent de monde en monde et se retrouve tous sur une autres planète.
En bref : Je l’ai trouvé assez moyen en tant que roman et je ne suis allé jusqu’au bout que par intérêt pour l’histoire des sciences.