Auteur : Isaac Asimov Isaac Asimov
Titre français : Le voyage fantastique
Titre original : The fantastic voyage (1966 1966 )
Éditeur : J’ai lu
Année de parution : 1987 1987
ISBN : 2290347124
Quatrième de couverture :
C’est la première expédition de ce genre et c’est une course contre la montre : il s’agit de sauver la vie d’un malade dont peut dépendre la paix du monde elle-même.
Mon avis : Je suis loin d’avoir lu toute l’œuvre de fiction d’Isaac Asimov Isaac Asimov mais j’en ai déjà un bon nombre à mon actif. Et, s’il y a des hauts et des bas, des livres qui m’ont enthousiasmés et d’autres beaucoup moins, c’est la première fois que j’ai envie de laisser tomber et de passer à autre chose dès les dix premières pages. Que m’arrive-t-il ? Est-ce que ce roman n’est pas pour moi ? Ou mes goûts littéraires ont-ils changé à ce point ?
J’ai sans doute un début d’explication de ce ressenti. Presque par hasard, j’ai lu une critique de ce livre qui citait Isaac Asimov
Isaac Asimov
:
« Mon roman le voyage fantastique fut publié en 1966
1966
. C’était, en réalité, la novélisation d’un film dont le scénario avait été écrit par quelqu’un d’autre. J’avais suivi d’aussi près que possible les péripéties de l’intrique, ne modifiant que les inconséquences scientifiques les plus insupportables. Je n’ai jamais été satisfait de ce roman – bien qu’il ait très bien marché – simplement parce que je n’ai jamais eu l’impression qu’il était vraiment de moi. »
Ni une, ni deux, je consulte mon exemplaire de Moi, Asimov. Et là, je découvre qu’il ne parle du Voyage fantastique que pour confirmer ceci et comment il en est arrivé à écrire Destination Cerveau. Isaac Asimov Isaac Asimov a eu le mérite de respecter le plus possible le film. Mais l’auteur du roman n’étant pas l’auteur du scénario, le lecteur habitué de l’œuvre de l’écrivain n’est pas dupe. En un mot, j’ai très vite senti un décalage entre le récit et les œuvres habituelles de l’auteur.
Allez ! Je vais faire un effort et le lire quand même.
Mais plus les pages défilent moins l’histoire m’intéresse et je fini par décrocher. Pourquoi ? Des personnages aux mentalités trop typées années 60. Surtout le personnage féminin. Parce que c’est une scientifique, elle ne pense qu’à son travail et n’a d’yeux que pour son mentor. Comme elle jeune et belle, le héros bourrin tombe forcément amoureux d’elle... Elle le repousse parce qu’il est lourdaud... Mais finit par succomber à son charme. Ha la la, les romances à deux balles ! Et à par ça ?
Si on passe sur le côté extraordinaire de la miniaturisation et son explication pseudo-scientifique j’ai vraiment eu le sentiment de lire un abrégé d’anatomie humaine... barbant.
En bref : J’ai abandonné un peu avant la moitié, lassé de ces blablas pseudo-médicaux. CE faisant, j’ai peut-être raté une partie intéressante de l’histoire mais je ne le pense pas. D’ailleurs, si j’ai bonne remembrance, je n’ai pas pu regardé le film jusqu’au bout, tellement je lui trouvais peu d’intérêt.
Très certainement un livre signé Asimov qui ne va pas rester dans ma bibliothèque.
