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Christian Léourier : Le messager de la grande île

mercredi 12 mai 2021, par Denis Blaizot

Auteur : Christian Léourier
Titre français : Le messager de la grande île (Jarvis, vol. 1)
Éditeur : Hachette (Coll. Poche Rouge)
Année de parution : 1974 1974

Quatrième de couverture :

Rien ne se passe comme ailleurs sur l’étrange planète Thalassa. Jarvis, le jeune, l’ardent chasseur de korqs, découvre avec stupeur que les monstres marins qu’il traque sans pitié sont doués d’intelligence et comprennent le langage des hommes...

Alors, décidé à défendre auprès de ses concitoyens la cause de ses étonnants amis, l’intrépide Jarvis voit se dresser contre lui les superstitions, les vieux mythes de peur et de haine et aussi les puissants intérêts de la Confrérie des Chasseurs.

Mais dans son combat à l’issue incertaine, il est heureusement soutenu par l’énigmatique et fascinante Uriale, venue en mission du lointain Borgland...

Mon avis : J’ai découvert cette vieille série de Christian Léourier par le plus grand des hasards il y a maintenant presque 2 ans. Et j’ai commencé par le 3e : L’envoyé du quatrième règne. Mais au début du mois, passant chez mon bouquiniste favori — celui qui est à 300 m de chez moi —, j’ai eu la curiosité de regarder ce qu’il avait comme livres jeunesses anciens. Je pensais plutôt à un deuxième volume des aventures du lieutenant Langelot signées Vladimir Volkoff. Au milieu de tout un tas de livres auxquels je ne voyais aucun intérêt : Le messager de la grande île !

Me voilà donc entrain de lire le tome 1 des aventures de Jarvis sur la planète Thalassa. Oui, c’est du planète opéra.On y suis les premières aventures d’un chasseur de korqs, une espèce marine qui se révèle intelligente. Ce court roman est donc pour l’auteur l’occasion d’un plaidoyer contre la chasse aux mammifères marins dont on parlait beaucoup dans les années 70’. Et de ce point de vue, ce roman est très réussi.

Par contre, en lisant On y voyait même des véhicules électriques, choses rares sur cette planète où l’absence de combustible rendait difficile l’obtention de l’électricité., je n’ai pu m’empêcher de faire la grimace. M***, l’action se déroule sur une planète océan dont les courants marins sont très importants, où le soleil brille largement sur une partie des terre émergées, avec du vent... et ces descendants d’une expédition humaine interstellaire de colonisation ont besoin d’un groupe électrogène pour obtenir de l’électricité ??? Et ne me dites pas qu’en 1974 1974 , quand Christian Léourier a écrit cette histoire, qu’on ne connaissait pas les hydroliennes, l’aquathermie des océans, les panneaux solaires , etc. Ça l’arrangeait peut-être que la civilisation décrite ne sache pas se servir de ces technologies, mais la phrase est bien maladroite dans ce cas.

En bref : Mis à part cette maladresse sur les énergies marines, ce roman est des plus agréables à lire, et si vous avez l’occasion...

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