Accueil > Polars, Thrillers et romans noirs > Pierre Siniac : Luj Inferman’ ou Macadam Clodo
Pierre Siniac : Luj Inferman’ ou Macadam Clodo
vendredi 4 août 2017, par
Auteur : Pierre Siniac
Illustration de couverture : Jean-Claude Claeys
Année de parution : 1982 1982
ISBN : 2-7304-0135-0
Prix : 45 F
Quatrième de couverture :
Mais rassurez-vous, ils n’y parviendront pas : ils étaient déjà dégoûtés du travail, la fin de cette nouvelle aventure, où l’imagination débridée du Siniac des grands jours fait merveille, les retrouvera en plus dégoûtés du capital !
Mon avis : J’ai déjà lu de Pierre Siniac : Carton blême. Je ne sais pourquoi j’ai gardé le souvenir d’un auteur que j’appréciais. Ça avait été une déception. Cette fois-ci j’ai retenté ma chance avec le 7e et dernier volet des aventures de Luj Inferman’ et La Cloducque. Je ne l’aurais sans doute pas pris s’il n’avait été publié par NéO
NéO
Les éditions Néo ont publié leur premier titre en 1979 et le dernier 1990.
Tous les titres ont été publiés à quelques milliers d’exemplaires. Cette collection fait partie des incontournables pour les amoureux des romans et nouvelles dans les domaines du Policier, du Thriller, de la SF et du Fantastique. Malheureusement le prix de vente de chaque volume ne pouvait qu’annoncer la mort de cet éditeur. Je me rappelle encore du prix du premier volume de Fredric Brown qui m’a fait découvrir l’auteur et l’éditeur : Homicide mode d’emploi. 38 francs pour un volume de 174 pages, en 1986, c’était un énorme trou dans mon budget d’étudiant.
et que son prix n’avait pas été de seulement 1€ dans une foire aux livres de l’une ou l’autre association qui organise ce genre d’événement.
Rebelote. Encore une déception. Mais pas pour les mêmes raisons.
Ici, nous avons à faire à un duo façon des souris et des hommes mais avec des aventures qui ne dépareilleraient pas dans un album des Pieds Nickelés. Les deux héros vont de Charybde en Scylla, se trouvant dans des situations toujours plus invraisemblables et s’en sortant toujours... jusqu’à la dernière page. Mais, là, Siniac ne pouvait décemment pas rattraper le coup et relancer l’aventure.
Soyons honnête, c’est facile à lire, pas prise de tête pour deux sous, écrit en gros caractères. Bref, idéal pour lire dans le train... et c’est ce que j’ai fait. Il faut le dire : c’est certainement parce que j’étais dans le train avec rien d’autre à lire que je suis aller au bout de l’histoire. Je l’ai lu en un après-midi entre Cherbourg et Lyon. Lirais-je les premiers volumes ? Non. Vais-je retenter la lecture d’un roman de Pierre Siniac ? Non. Sauf peut-être l’un de ses recueils de nouvelles car j’avais apprécié sa nouvelle publiée dans une anthologie publiée par Le Monde en 1982.
En bref : Je passe mon tour, j’ai bien d’autres choses à lire.