Accueil > Science-fiction, Fantasy, Fantastique > Kaminsky : Les orphelins de Löwengold — L’Initiation

Kaminsky : Les orphelins de Löwengold — L’Initiation

mardi 25 juin 2024, par Denis Blaizot

Auteur : Stéphane Nançoz (Kaminsky)

Titre français : Les orphelins de Löwengold : L’Initiation

Éditeur : JLB

Année de parution : 2024 2024

ISBN/EAN : 9782970168607

Quatrième de couverture :

Douze seront appelés !

Dans un orphelinat parisien, plusieurs enfants disparaissent après avoir été témoins d’une cérémonie mystérieuse et fascinante. Élevés à l’écart du Monde par une Guilde secrète chargée de protéger l’humanité depuis des millénaires, ils apprennent l’art de dominer leurs pouvoirs de maîtres du feu, de l’air ou de l’eau. Les défavorisés de l’orphelinat sont appelés à devenir de puissants Protecteurs.

Mais dans le sanctuaire sacré, le parcours initiatique des jeunes sentinelles est bouleversé par une faille maléfique. Un enchaînement insoupçonnable événements contraires oblige les Anciens à transgresser les règles immuables de la formation de leurs successeurs, au risque de modifier l’équilibre de l’univers. La précipitation et le chaos s’emparent de Löwengold, et du haut de leurs quinze ans, Nicolas et ses amis se retrouvent seuls pour empêcher le retour des démons du Pandémonium !

Mon avis : Je ne sais comment, je me suis retrouvé à repérer ce titre et me dire que le thème était intéressant. Une société secrète, un parcours initiatique, etc. Cela m’interpellait. Mais ne connaissant ni l’auteur, ni l’éditeur, j’étais hésitant au vu du nombrer de livres que j’ai en attente de lecture. Mais on me l’a offert. L’occasion fait le larron, alors allons-y. Et je suis plutôt satisfait de cette opportunité.

La trame se tiens, il n’y a pas de temps morts même si ce n’est pas non plus très rapide. Le décor est bien planté. Le caractère des personnages principaux suffisamment développé. Que du positif, quoi. Ou presque.

Il y a quand deux ou trois petites choses qui m’ont gêné. Est-ce la nationalité suisse de l’auteur qui fait que certains mots ou tournures de phrase ne sont pas dans mes habitudes. Par exemple, certains personnages ont droit au titre de « sérendipité ». Euh ? sérendipité pour désigner une personne ? Cela m’a laissé perplexe et, plus j’avançais dans ma lecture, cela me dérangeais de voir ce mot utilisé comme titre/fonction. J’ai fini par craquer et vérifier sa signification : la sérendipité est le fait de faire une découverte fortuite en cherchant tout autre chose. Ça, ça me connais, vu le nombre de trucs improbables que je découvre sur internet ou dans mes livres alors que je fais une recherche qui n’a rien à voir ! Alors, pourquoi utiliser ce mot associé à une personne ? L’auteur l’utilise comme il utiliserait « sainteté », « majesté », etc. Ce n’est pas le seul cas mais le plus notable... pour moi.

Autre point qui m’interpelle. Quel public est visé par ce roman ? Les héros ont une dizaine d’années au début du roman et la quinzaine à la fin de ce premier tome. Le roman s’adresse-t-il à des enfants ? Peut-être. Mais leur langage n’est pas celui d’enfant de dix ans ; Trop adulte. Les ados ? les comportements des enfants est souvent trop gamin pour plaire à des ados. Enfin ! Je pense. Il y a longtemps que je n’en suis plus un et je n’ai pas eu l’occasion d’étudier le comportement d’ados depuis un bail. Jeune adultes ? Dans ce cas j’aurais plutôt vu des héros ayant autour de 18 ans. Il ne me reste que les adultes. :-)

Bref : L’histoire est sympa, elle est bien racontée, le style de l’auteur est correct. Je lirai peut-être la suite... si je pense à l’acheter.

P.S. : Si je ne devais retenir qu’une phrase de ce livre, ce serait : ... ne mesurez pas la valeur du Monde à son manque de foi, mais à la bonté de ceux qui cherchent à le rendre meilleur.

Retrouvez la fiche du livre et d’autres chroniques sur Babelio