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Laurent Genefort : Les croisés du vide

mercredi 31 janvier 2024, par Denis Blaizot

Auteur : Laurent Genefort Laurent Genefort Né en 1968, Laurent Genefort se consacre aux littératures de l’Imaginaire depuis l’âge de vingt ans. Il est alors le plus jeune auteur de la mythique collection « Anticipation » dans laquelle il écrira une vingtaine de romans. À son départ du Fleuve Noir, il inaugure le premier volet d’un livre-univers avec la parution d’Omale, considéré comme l’un des plus grands cycles de la science-fiction française. Plus récemment, il a publié Hordes, une trilogie de dark fantasy chez Bragelonne et participé à la création d’un jeu vidéo pour le compte d’Ubisoft. Avec le Sang des Immortels, il nous propose une fantastique réécriture de la quête du Graal, dans un univers riche et exotique qui n’est pas sans rappeler un certain Avatar.

Titre français : Les croisés du vide

Éditeur : Fleuve Noir (Coll. SF Space)

Année de parution : 1998 1998

ISBN : 2265064661

Quatrième de couverture :

Les draperies de nuages s’écartèrent devant la majesté du lévian. Le gouffre sous lui bouillonnait en silence. Nul homme n’avait le pouvoir de dompter le lévian, lui qui était fait pour ne rien craindre car il était plus qu’un animal, plus qu’un orage électrique. Il était une force primitive émanant des profondeurs de la géante gazeuse.
Lexique illustré en fin d’ouvrage par Fred Blanchard, illustrateur, designer, directeur artistique avec Olivier Vatine du label « Série B » chez Delcourt (Aquablue).

Mon avis : Cette fois-ci, les humains de cette civilisation improbable ne sont plus en contact avec leur congénères de la diaspora humaine. Leur porte de Vangk est désactivée et cela les contraints à vivre en autarcie dans l’atmosphère d’une géante gazeuse. On est donc en plein planet-opera. Ici pas de vaisseaux spatiaux sauf à l’état d’épave. À la place, des cités flottant dans les gaz délétères de cette planète qui abrite un éco-système florissant. Et l’humanité doit s’adapter et adapté ses croyances.

Avec ce roman, on retrouve un univers proche de ce que Genefort a pu faire avec Chasseurs de sève ou L’opéra du ciel. C’est sympa, ça se lit facilement, mais ce ne sont pas mes textes préférés de cet écrivain. J’attends avec impatience la suite des temps ultramodernes->art891], bien qu’au final sa trilogie Spire corresponde plus à mes attentes.

Un petit mot sur le lexique qui conclut l’ouvrage. Il n’a réellement d’intérêt que par les illustrations de Fred Blanchard. La narration de l’auteur est suffisante pour faire comprendre au lecteur le sens des mots inventés pour l’occasion. Alors pourquoi l’avoir insérer dans ce volume ? Peut-être pour lui permettre d’avoir 250 pages comme tous les volumes de la collection ?

En bref : Même si je ne trouve pas tous les éléments duc contexte vraisemblables, l’ensemble est cohérent et crédible. Et si ce roman n’est pas mon préféré de Genefort, je pense quand même qu’il vaut d’être lu.

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