Auteur : David Alexander (1907 1907 - 1973 1973 )
Titre français : La tour, prends garde...
Titre original : Murder points a finger (1953 1953 )
Éditeur : Ditis (Coll. Détective*Club Détective*Club collection de romans policiers créée à la fin des années 1940. N°86)
Année de parution : 1954 1954
ISBN : n/a
Quatrième de couverture :
Philip Linton avait été un as du service des empreintes. Et lorsqu’il agonisera, frappé à mort, ce sont des fiches d’empreintes qu’il utilisera, en les disposant sur le tapis imbibé de sang pour suggérer le nom du meurtrier. Mais il faudra du temps, beaucoup d’angoisse, d’autres morts violentes avant que le lieutenant Romano et Dab Ashton puissent déchiffrer ce rébus funèbre et sauver la douce Patricia kidnappée par le criminel. Et la solution du crime se révélera plus atroce encore que le crime lui-même.
Mon avis : Il y a longtemps que je ne m’étais pas autant régalé avec un polar. Le nœud est un message laissé par la première victime avec des cartes représentant les lacets typiques des empreintes digitales et utilisées pour les reconnaître. Mais que veut dire ce rébus laissé par un mourant ? Faut-il le prendre au premier degré ? Ou a-t-il un sens caché ?
Le coupable n’est, évidemment, pas celui qu’on croit. Mais les quiproquos s’enchaînent, et à tous moments nous certitudes sont remises en cause et les cartes rebattues. J’ai rarement lu un roman policier — bon d’accord, ce n’est pas non plis le genre que je lis le plus — où le meurtrie est là, sous les yeux du lecteur, sans que nous le sachions, sans que quelques indices ne nous dévoilent pas le coupable avant la fin. Bien sûr, le lecteur est informé avant la fin... dix pages avant la fin, pas plus.
En bref : Une lecture que je vous recommande et, de mon côté, je vais tâcher de trouver d’autres romans de cet écrivain que je viens seulement de découvrir aujourd’hui.
