Titre : Éternité, société anonyme
également édité sous le titre Le temps meurtrier(19771977)
Éditeur : Presse-Pocket
Quatrième de couverture (Qui, ici, est un assez bon résumé ) :
Un soir d’été 19581958, Thomas Blaine est tué dans un accident de voiture, mais son destin ne s’arrête pas à cette mort banale. Son esprit, miraculeusement sauvegardé, va revivre dans un corps d’emprunt. Lorsqu’il reprend conscience, près d’un siècle et demi s’est écoulé. En l’an 2110, plus rien n’existe de ce qu’il avait aimé et connu, mais la science a tenu les promesses de la religion et l’on peut devenir immortel par contrat. Au terme d’un long périple fait de réincarnations successives, Thomas Blaine finira par rencontrer l’autre victime de l’accident qu’il avait eu en 19581958.
Mon avis : Les lecteurs de Robert Sheckley retrouveront avec plaisir son style narratif très dynamique. En effet, l’histoire est très enlevée. Pas de temps mort, car les moments de calme sont l’occasion pour lui de nous fournir quelques informations utiles sur le contexte qui vont éclairer d’un nouveau jour les (més)aventures du héros. Celui-ci découvre lors de sa réincarnation, 150 ans après sa mort, une société où cela est monnaie courante, mais aussi les zombis et les esprits frappeurs.
Sheckley nous décrit comment une civilisation pourrait intégrer la possibilité pour tout un chacun (pourvu qu’il en ai les moyens) de s’assurer un passage vers un au-delà que l’auteur ne prends pas le risque de comparer aux Paradis ou Enfer de nos religions. Mais également tous les abus que peut entraîner le pouvoir de changer de corps à volonté.
Un petit point noir : Ce livre date de 19581958 et ça se sent, mais cela ne nuit en rien au plaisir de la lecture.
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