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Edgar Allan Poe : Mellonta Tauta
dimanche 4 septembre 2022, par
Auteur : Edgar Allan Poe
Titre : Mellonta Tauta (1849 1849 )
Traducteur : Denis blaizot
Éditeur La bibliothèque de Gloubik (Coll. Ebooks gratuits)
J’ai l’honneur de vous envoyer, pour votre magazine, un article que vous pourrez, je l’espère, comprendre un peu plus distinctement que je ne le fais moi-même. Il s’agit d’une traduction, par mon ami Martin Van Buren Mavis (parfois appelé le « Poughkeepsie Seer »), d’un étrange manuscrit que j’ai trouvé, il y a environ un an, enfermé dans une cruche bien bouchée flottant dans la Mare Tenebrarum - une mer bien décrite par le géographe nubien, mais rarement visitée de nos jours, sauf par les transcendantalistes et les plongeurs à la recherche de crochets.
Sincèrement vôtre,
Edgar A. Poe
S’ensuit un ensemble de lettres d’une femme voyageant à bord d’un dirigeable en avril 2848. Mais il faut reconnaître qu’il s’agit plus d’un journal intime que de lettres. Pundita résume ses journées et ses pensées, les discussions qu’elle peut avoir avec Pundit — son mari ? — , le capitaine du dirigeable ou le télégraphiste. C’est pour Poe l’occasion de malmener certains de ses contemporains ou de certaines idées de son époque. Toutefois plusieurs de ces critiques sont incroyablement modernes : les fessiers proéminents, la démocratie qui a tendance à tourner à l’individualisme, etc.
Donc, ceux qui ne connaissent de Poe que les très classiques Aventures de Gordon Pym ou Double meurtre dans la rue morgue vont être surpris. Bienvenue dans la Science-fiction d’Edgar A. Poe.
P. S. : À noter que cette nouvelle est une des dernières de ce grand écrivain. À noter également que la version publiée par The Magazine of Fantasy and Science fiction en décembre 1955 1955 est amputée presque de moitié(un peu plus de 18000 caractères au lieu des 33000 et quelques de la version originale. Ma traduction reprend la version complète.
Un petit extrait ? Pour le plaisir ?
Les femmes aussi, semble-t-il, étaient curieusement déformées par une protubérance naturelle de la région située juste en dessous du bas du dos, bien que, de façon tout à fait inexplicable, cette déformation était considérée comme une beauté. Une ou deux photos de ces femmes singulières ont, en fait, été miraculeusement préservées. Elles ont l’air très bizarres, très… comme quelque chose entre un dindon et un dromadaire.