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Veronica Roth : Divergente raconté par Quatre, édition augmentée
samedi 17 décembre 2016, par
ISBN : 2092566822
Éditeur : Nathan (2016
2016
)
272 pages
Traduit par Anne Delcourt
Quatrième de couverture :
Mon avis : J’ai découvert cette série par le plus grand des hasards quand les éditions Nathan ont envoyé une épreuve non corrigée du tome trois à mon épouse pour qu’elle en fasse une chronique. Mais madame, n’aime pas lire un volume d’une série si elle n’a pas commencé par le premier. Moi, je n’aime pas ne pas chroniquer un livre qui nous a été envoyé par l’éditeur. J’ai donc lu et chroniqué le livre de Veronica Roth : Divergente 3. Et je l’avais apprécié. C’est donc avec plaisir que j’ai découvert cette nouvelle édition de Divergente raconté par Quatre.
Je n’ai pas eu la première version de ce livre entre les mains, donc je ne vous ferai pas de comparaison. Que trouve-t-on dans cette nouvelle édition ?
Après une très courte introduction de l’auteure où elle explique que Quatre (Tobias) était son premier choix de personnage central, viennent quatre nouvelles se situant avant la trilogie dont il est le héros. De son arrivée chez les Audacieux à l’arrivée de Tris (l’héroïne de la Trilogie). Viennent ensuite trois « scènes coupées ». Il me semble qu’elles se situent toutes les trois au début de la trilogie (Ben non ! Je n’ai toujours pas lu les tome 1 & 2). J’ai retrouvé le style de l’auteure tel que je l’avais découvert dans Divergente 3. Jusque là, ça va. Je suis enthousiaste. J’ai été nettement moins emballé par la suite.
De la page 265 à la fin, Nous avons à faire à :
- Un entretien avec Veronica Roth
- Des extraits du premier jet de Divergente dans lesquels Quatre est le personnage central.
- Deux brouillons sur le personnage de Caleb
- Cinq dessins non signés représentant les coupes du Choix (autrement dit les cinq factions)
- Un article de Biran J. Mistler, docteur en psychologie, sur la peur.
- Des extraits
- Deux playlists (pourquoi pas trois ?)
- Une planche de transferts (deux par faction)
La planche de transfert est un joli petit bonus, même si mon côté collectionneur m’empêcherai de les utiliser si j’en avais envie. Les playlists ne sont pas d’un grand intérêt pour moi. Ce n’est pas parce qu’un auteur a écouté tel ou tel titre en travaillant que je vais l’écouter. Je connais bien quelqu’un qui fait du crochet en écoutant du Métal, association improbable. Si j’aimais ses objets faits au crochet, je ne me contraindrais pas pour autant à écouter la même musique qu’elle. Donc là, quel que soit l’intérêt que je porte au travail de Veronica Roth, je n’écouterai pas obligatoirement la même musique qu’elle. Je n’aime pas les entretiens ; j’avoue donc avoir plus que survolé celui-ci. L’article de psychologie m’aurait intéressé s’il avait été écrit par V.R. J’aurais plutôt vu les cinq dessins (six avec la « carte ») répartis au petit bonheur dans tout le bouquin plutôt que regroupés. À noter que j’aurais apprécié qu’ils soient signés. Les extraits sont d’un intérêt et d’une qualité très variables. Certains m’ont donné le sentiment d’être une scène inutile ou superflue des romans. D’autres de s’y insérer très mal.... c’est peut-être pour ces raisons qu’ils n’y figurent pas.
En bref : Les fans de la trilogie y trouveront certainement leur compte avec un supplément d’informations non négligeable sur les personnages principaux. L’entretien et les petites introductions permettront à ceux qui veulent découvrir la genèse d’une œuvre de comprendre un peu mieux la difficulté de la tâche. Mais je ne me permettrai pas de m’avancer sur l’intérêt de cette édition par rapport à l’édition de base parue il y a quelques mois. Une chose est certaine, le style et l’imagination de Veronica Roth me donne envie de tester son nouveau roman : Marquer les ombres.