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Kurt Steiner : Menace d’outre-terre

lundi 13 mai 2024, par Denis Blaizot

Auteur : Kurt Steiner

Titre français : Menace d’outre-terre

Éditeur : Fleuve Noir (Coll. Lendemains retrouvés N°64)

Année de parution : 1979 1979

ISBN : 2-265-00942-3

Quatrième de couverture :

La brume nous entoure maintenant de toute part. Mais elle est assez légère... Les officiers du pont signalent sur notre route un... un entonnoir gigantesque, dont ils évaluent le diamètre à plusieurs kilomètres et...

Mon avis : Depuis ma première lecture d’un roman de Kurt Steiner (Alias André Ruellan) je me pose la question de savoir pourquoi je ne l’ai pas découvert plus tôt. Je ne l’ai découvert qu’en 2020 2020 avec Syncope blanche et sans en devenir accro. ce fut chaque fois avec plaisir que j’ai découvert un nouveau roman.

Aujourd’hui je me suis attelé à une réédition d’un roman de SF pure et dure : Menace d’outre-Terre. Ce roman est paru une première fois en 1958 1958 dans la défunte collection Fleuve Noir Anticipation. Mais c’est une reprise de 1979 1979 du même éditeur (collection Lendemains Retrouvés) que j’ai entre les mains. Et mis à part deux erreurs de typo (lignes inversées) je n’ai pas relevé de coquilles.

Et l’histoire. Elle m’a assez vite fait pensé à Flatland, le roman de Edwin A. Abbott. Oh ! les différences sont énormes. Ce n’est que l’idée d’une interconnexion possible entre des univers imbriqués n’ayant pas le même nombre de dimensions. Ici, nos héros, bons terriens à trois dimensions(quatre avec le temps) se retrouvent à devoir établir une communication avec un univers « parallèle » à cinq dimensions(dont le temps). En présentant cela sous cet angle, Steiner laisse entendre que ses héros vont pouvoir, dans cet autre univers se déplacer dans le temps comme s’il était une autre dimension d’espace. Mais à part un écart notable dans l’écoulement du temps dans les deux univers, ce point est sous exploité.

Je me suis fait une remarque au fil de ma lecture : il est fréquent que les auteurs qui abordent cette idée d’un nombre différent de dimensions d’espace décrivent l’autre univers comme extrêmement géométrique. Pas de tentatives de description de l’équivalent d’un arbre dans un espace à quatre dimensions. Uniquement des sphères, des prismes et des troncs de pyramide et de cône. Mais passons. C’est presque le seul défaut. Pourquoi presque ? Parce que l’auteur s’enlise un court instant dans une salade de longue d’onde compressée qui se traduit par la transformation d’ondes sonores en ondes acoustiques. Ce passage est peu crédible et inutile.

Chose rare pour un roman de SF des années 50’ : le seul personnage féminin est une jeune scientifique bien décidée à participer activement à la résolution du problème auquel est confrontée toute la planète.

En bref : Ce court roman mérite de sortir de l’oubli et d’être (re)lu... et pourquoi pas, réédité.

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