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William Hope Hodgson : La vallée des enfants perdus

samedi 1er janvier 2022, par Denis Blaizot

William Hope Hodgson : Intégrale des nouvelles - tome 6

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Auteur : William Hope Hodgson William Hope Hodgson William Hope Hodgson (1877 - 1918) fut un des maîtres du fantastique. Il a, parait-il influencé H.P. Lovecraft et Jean Ray, pour ne citer que les deux plus connus.

Traducteur :Denis Blaizot

Titre français : La vallée des enfants perdus

Titre original : The Valley of lost children (1906 1906 )

Éditeur : Gloubik éditions

Un couple de fermiers d’âge moyen perd son fils de quatre ans, le seul point lumineux de leur vie difficile. Alors qu’ils l’enterrent, un vieil homme apparaît et demande la permission de dire une prière sur la tombe. Il a perdu un enfant et a rêvé un jour qu’il entrait dans une vallée de lumière, où des centaines d’enfants, dont le sien, s’ébattaient dans le bonheur. Il espérait que Dieu lui accorderait le souhait d’y entrer à nouveau un jour. Après vingt ans de difficultés et de labeur, le couple âgé est expulsé de sa maison et doit emballer ses maigres biens, y compris les vêtements de bébé du fils décédé. Après une brève visite à la tombe de leur bébé, ils partent à pied vers la bicoque d’un parent éloigné. Alors qu’elle somnole, la femme est réveillée par le son de voix d’enfants. Elle se précipite vers eux, descend dans une grande vallée de lumière et retrouve son fils perdu. Elle détache à tâtons ses vêtements de bébé pour couvrir sa nudité et il s’enfuit malicieusement avec elle à sa suite.
Lorsque son mari se réveille le matin, il la trouve morte, « poursuivie par un petit garçon joufflu dans la vallée des enfants perdus ». [1]

Mon avis : Contrairement à Ma maison sera la maison de la prière, La vallée des enfants perdus a une touche de merveilleux non négligeable. Et elle parait de ce point de vue plus à sa place dans l’œuvre de Hodgson. Il n’en reste pas moins surprenant que ces deux nouvelles ont une coloration religieuse totalement absente de tout ce que j’ai pu lire de cet écrivain — c’est-à-dire la quasi totalité de ses fictions.

Elle m’a plu à plus d’un titre. La tristesse et la tendresse qui émane de l’histoire de cette famille y est pour quelque chose. Mais aussi le style narratif et les nombreux mots écrits dans un style argotique prononcé. J’ai toute fois préféré le faire disparaître de la traduction. Le rendre de façon soignée et élégante aurait peut-être pas été facile.

Pour que vous aussi vous puissiez prendre plaisir à cette lecture, je vous propose de télécharger un fichier au format pdf contenant une édition bilingue.

Bonne lecture.

P.S. : Dernière petite précision, cette nouvelle a été publiée en février 1906 1906 dans The Cornhill Magazine.


[1Résumé proposé par Sam Moskowitz dans son essai biographique sur William Hope Hodgson