Accueil > Science-fiction, Fantasy, Fantastique > Stefan Wul : La mort vivante

Stefan Wul : La mort vivante

mardi 1er juin 2021, par Denis Blaizot

Auteur : Stefan Wul Stefan Wul Stefan Wul est le pseudonyme de Pierre Pairault (1922 - 2003).
Déjà tenté par l’écriture pendant ses années de lycée, il suit les conseils de son père et devient Chirurgien-dentiste. Mais dans les années 50, le démon de la littérature le reprend. Et c’est une remarque de sa femme — a-t-il dit dans un entretien — qui l’oriente vers la SF.

Titre français : La mort vivante

Éditeur : POCKET

Année de parution : 1978 1978

ISBN : 9782266006286

Quatrième de couverture :

Loin de la terre désertée, Joachim désire poursuivre des recherches biologiques en un temps où le Consistoire l’interdit, car, désormais, la hiérarchie religieuse a reconquis sa toute-puissance. Il fuira donc une planète d’exil pour poursuivre ses travaux en toute liberté. Martha a vu mourir sa fille. Elle dispose de la puissance et de la fortune. Joachim ne peut ressusciter la fille de Martha, mais, peut-être est-il en son pouvoir d’en créer, l’exacte réplique. Au risque de déchaîner « la mort vivante ».

Mon avis : Après avoir relu récemment Niourk, puis découvert Piège sur Zarkass et L’orphelin de Perdide, je m’étais quelque peu laissé avoir à croire que Stefan Wul Stefan Wul Stefan Wul est le pseudonyme de Pierre Pairault (1922 - 2003).
Déjà tenté par l’écriture pendant ses années de lycée, il suit les conseils de son père et devient Chirurgien-dentiste. Mais dans les années 50, le démon de la littérature le reprend. Et c’est une remarque de sa femme — a-t-il dit dans un entretien — qui l’oriente vers la SF.
n’avait publié que de la littérature jeunesse. Car si c’est moins marqué pour Piège sur Zarkass, le style de l’auteur, sa façon de raconter font plus penser à des romans pour la jeunesse qu’à du roman pour adulte. Mais là, surprise avec celui-ci. La mort vivante est un petit bijou de roman fantastique. Un peu court peut-être... mais j’aime les textes courts. IL décevra certainement les fans de fantastique dur. En effet, il ne raconte pas, ou très peu, ce qu’il se passe après l’apparition de cette entité. L’auteur aurait pu développer toute cette phase
où la créature croit en taille et en force ; comment les humains lui résistent. Je ne pense pas que ça m’aurait plu. Non, ce court roman nous raconte sa création. Et comment les différents protagonistes interviennent. Très bien. Une dernière petite chose : à la lecture des premières pages, on s’étonne qu’il soit classé fantastique. Mais les pages défilent sous les yeux du lecteur qui en vient à se demander pourquoi il a l’étiquette SF. Oh, bien sûr, tout ça se passe dans un futur lointain et indéterminé, dans lequel l’humanité à essaimé à travers le système solaire et au-delà. Mais c’est sans importance : tout ça aurait être raconté dans les contextes début XIXe de Solênopédie ou début XXe du Dr Lerne, sous-dieu.

En bref : Encore une lecture que je vous conseille. Et si elle ne vous plait pas, ça n’a pas d’importance, vous n’y aurez pas consacré beaucoup de temps.

Retrouvez la fiche du livre et d’autres chroniques sur Livraddict


Retrouvez la fiche du livre et d’autres chroniques sur Babelio