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Stefan Wul : L’orphelin de Perdide
mardi 4 mai 2021, par
Titre français : L’orphelin de Perdide
Éditeur : Fleuve Noir (Coll. Anticipation) Fleuve Noir (Coll. Anticipation)
Année de parution : 1958 1958
Présentation :
Dernier survivant de Perdide, comment pourrait-il déjouer seul les dangers d’une planète qui a déjà tué sa famille, reconnaître les fruits empoisonnés, les fleurs vénéneuses et les grottes piégées ? Son dernier lien avec le monde des hommes est un émetteur radio dont les signaux de détresse ont été captés par le Grand Max, bourlingueur au grand cœur qui va par cet intermédiaire veiller de loin au salut de l’orphelin tout en préparant le sauvetage.
Mais la mesquinerie et l’inconscience des hommes mettent l’opération en péril. Car tandis qu’ils s’adonnent à leurs coutumières trahisons, haines et vengeances, le temps passe ... Et les paradoxes temporels n’ont pas fini de compliquer les choses ...
Mon avis : J’ai découvert cette histoire il y a très longtemps par l’adaptation cinématographique qui en avait été faite. Je l’ai revu quelques années plus tard lors de la commercialisation du DVD ce sa copie restaurée. Mais je n’avais jamais eu l’occasion de le lire. Et cette année, je l’ai trouvé dans les rayonnages de la bouquinerie à côté de chez moi... dans une édition plus que vintage puisqu’il s’agit de la première édition de 1958 1958 en collection Anticipation Fleuve noir.
Bon, maintenant que les présentations sont faites ! Mon cœur balance entre aimer et ne pas aimer. Pourquoi ? Parce que l’histoire est très belle et bien menée... si je fais abstraction des temps de voyages et des distances entre systèmes stellaires. C’est d’autant plus idiot que c’est la clé de voûte du roman : le héros se lance au secours d’un enfant perdu sur une planète éloignée en pensant ne mettre que quelques dizaines de jours tout au plus pour lui venir en aide. Au final, il arrive plus de 60 ans après les événements. Comment un pilote de vaisseau interstellaire chevronné peut-il croire arriver à temps en voyageant à une vitesse inférieure à la vitesse de la lumière ? Et s’il le peut, comment expliquer son retard monumental ?
Un passage m’a amusé : les héros arrivent sur une planète désertique sur laquelle vivent des contrebandiers et autres pirates menés par un obèse qui a comme animal de compagnie un monstre géant et vorace enfermé dans des sous-sols. À la première incartade, ses subalternes ou ses prisonniers finissent dévorés. Ça ne vous rappelle rien ? Moi, ça m’a fait penser à Jabba le hutt dans Star Wars (Certains me dirons que Jabba est une espèce de grosse limace. Je leur répondrai que ce n’était pas le cas dans les premières scènes tournées avec ce personnage. Au début Georges Lucas avait imaginé Jabba comme un simple homme obèse.) Non, s’il y a eu repiquage d’idée, c’est Georges Lucas le copieur.
En bref : Un bon moment de lecture, même si ce roman a bien vieilli comme toute l’œuvre de Stefan Wul
Stefan Wul
Stefan Wul est le pseudonyme de Pierre Pairault (1922 - 2003).
Déjà tenté par l’écriture pendant ses années de lycée, il suit les conseils de son père et devient Chirurgien-dentiste. Mais dans les années 50, le démon de la littérature le reprend. Et c’est une remarque de sa femme — a-t-il dit dans un entretien — qui l’oriente vers la SF.
, il me semble. Mais un petit détour par ses pages fait du bien.
Ce roman a été adapté en film long métrage d’animation sous le titre : Les maître du temps
Réalisation de René Laloux (également réalisateur de La Planète sauvage lui aussi adapté d’un roman de Stefan Wul
Stefan Wul
Stefan Wul est le pseudonyme de Pierre Pairault (1922 - 2003).
Déjà tenté par l’écriture pendant ses années de lycée, il suit les conseils de son père et devient Chirurgien-dentiste. Mais dans les années 50, le démon de la littérature le reprend. Et c’est une remarque de sa femme — a-t-il dit dans un entretien — qui l’oriente vers la SF.
: Oms en série)
et dessins de Moebius.