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Michel Boujut : Souffler n’est pas jouer

dimanche 4 mai 2014, par Denis Blaizot

Souffler n’est pas jouer
Éditions Rivages/Noir
2000

Langue française - 152 pages

Quatrième de couverture : Été 1934 1934 , après une tournée harassante, Louis Armstrong coule des jours tranquilles à Bougival avec sa smala, dans une villa mise à sa disposition par la pétulante Bricktop, reine des nuits de Pigalle. Le géant du Jazz vient de couper les ponts avec son imprésario mafieux qui ne l’entend pas de cette oreille et lance à ses trousses deux malfrats new-yorkais, Lepinski et Di Maggio. À peine débarqués au Havre, ceux-ci ne vont pas tarder à semer les cadavres derrière eux, au fil d’une grande vadrouille qui les mènera de Paris au rives du Léman.

Mon avis : Michel Boujut n’a pas su me convaincre. Autant j’avais été séduit par la novella de Didier Daeninckx : Cannibale qui exploite le même principe. Prendre une période ou une anecdote historique et romancer dessus. Mais là, je suis complètement resté en dehors. Les amateurs de Jazz apprécierons toutes les références, les autres beaucoup moins. Peut-être le point de vue extérieur aux personnages y est-il pour quelque chose. Le narrateur nous conte la vie de Louis Armstrong pendant sa tournée européenne en parallèle des mésaventures de deux malfrats américains envoyés par l’imprésario du musicien pour le ramener de force aux États-Unis. Il arrive plein de petites choses aux uns et aux autres mais rien qui m’ait accroché.

En bref : Même si c’est très bien écrit, je n’y reviendrai pas. Cette novella ne m’a pas donné envie de découvrir d’autres œuvres de cet auteur.

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