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Ça va barder...
dimanche 3 novembre 2013, par
Avec cette chronique, je vais faire d’une pierre deux coup : je vais critiquer un film et une nouvelle policière. Si, si, c’est possible !
Le film, signé John Berry, est sorti en salle le 30 mars 1954 1954 . Le scénario est co-signé du réalisateur. Sa novélisation est publiée dans le n° 479 de Mon film, daté du 26 octobre 1955 1955 . Le récit est signé Camille Castel.
Que trouve-t-on dans un numéro de Mon Film ? 1,5 pages de pubs ; 1 page de réponses au courrier des lecteurs ; un bulletin de participation à un concours sur 1/2 page ; un récit en photo d’un film sur les deux pages centrales ( ici : Fantaisie d’un jour) et les 9 pages restantes sont consacrées au film qui fait la une de la revue.
J’aime beaucoup les personnages joués par Eddie Constantine... enfin ! ceux que j’ai vus. Alors, quand j’ai eu l’occasion d’acheter à un prix très raisonnable le DVD de Ça va barder... je n’ai pas hésité. Je n’ai pas non plus hésité à acheter, sur un vide grenier, ce numéro de Mon Film. Mais il m’a fallu un an pour me décider à le lire.
Que dire de cette nouvelle ? Elle reprends bien la trame du film. Et c’est un exploit, car c’est assez embrouillé, avec un grand méchant, Moréno, qui envoie Johnny Jordan (Eddie Constantine) démêler une affaire de vol de marchandises qu’il a lui-même organisée. Cette mission n’a pas pour but de trouver les coupables mais de mettre en difficulté l’associé de Moréno qui n’est au courant de rien. Bien sûr, comme dans tout bon film de gangster de l’époque, il y a aussi une petite affaire de cœur en filigrane... et des bagarres, des meurtres et des poursuites. Et la police arrive toujours au bon moment.
Camille Castel allait-elle (ou il ? puisque ce prénom est unisexe ) savoir rendre l’ambiance et la trame assez complexe du film ? La trame est bien rendue mais au détriment de l’ambiance. Le côté NOIR est atténué. Mais, peut-être cela est-il volontaire ? Car ce texte a été diffusé dans une revue familiale. Sans doute y avait-il une volonté de ne pas faire trop « mauvais genre ».
En clair, pour moi qui ai vu le film, ce fut un moment agréable de lecture. Je pense que je retenterai l’expérience si je retrouve des numéros de cette revue.