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Chasseurs de sève (BD)

vendredi 31 mars 2023, par Denis Blaizot

Histoire originale : Laurent Genefort Laurent Genefort Né en 1968, Laurent Genefort se consacre aux littératures de l’Imaginaire depuis l’âge de vingt ans. Il est alors le plus jeune auteur de la mythique collection « Anticipation » dans laquelle il écrira une vingtaine de romans. À son départ du Fleuve Noir, il inaugure le premier volet d’un livre-univers avec la parution d’Omale, considéré comme l’un des plus grands cycles de la science-fiction française. Plus récemment, il a publié Hordes, une trilogie de dark fantasy chez Bragelonne et participé à la création d’un jeu vidéo pour le compte d’Ubisoft. Avec le Sang des Immortels, il nous propose une fantastique réécriture de la quête du Graal, dans un univers riche et exotique qui n’est pas sans rappeler un certain Avatar.

Scénario & Dessin : Alexandre Ristorcelli

Couleurs : Annelise Sauvêtre

Titre français : Chasseurs de sève

Éditeur : Les humanoïdes associés / éditions !critic

Date de parution : 08 mars 2023 2023

112 pages - 24.0 x 32.0 cm - Couleur

ISBN : 9782731650327

Prix : 22,00 €

Quatrième de couverture :

A travers les branches du gigantesque Arbre-Monde. Pierig cherche la source du mal qui en empoisonne la sève.

Les gigantesques branches de l’Arbre-monde hébergent tout un ensemble de clans, tel celui des chasseurs de sève. Lorsque Pierig est capturé par ce clan belliqueux, il comprend que ce sont ses dons de sourcier qui les intéressent. En effet, l’Arbre-monde se meurt et sa sève nourricière avec lui... Accompagné de trois guerriers, Pierig est contraint de trouver l’origine du mal qui ronge le titan végétal, jusqu’au pied de l’arbre s’il le faut.

Mon avis : Cette BD est l’adaptation du roman Les chasseurs de sève que je ai lu il y a bientôt trois ans.

Côté graphisme et côté couleurs, rien à redire. Ce livre correspond exactement à mes attentes. Riche en détail, mais sans noyer le lecteur sous des détails visuels qui n’apportent rien à la trame de l’histoire. Des couleurs adaptées au thème et à l’ambiance, car si ce qui arrive aux héros n’est pas vraiment réjouissants, le cadre ne se prête pas, selon moi, à une atmosphère lugubre. Quoique ! certains me diront que l’Arbre-monde se meurt. On aurait donc pu imaginer une atmosphère plus sombre. Justement non. 1° On en est au début de cette catastrophe écologique annoncée ; 2° Quand un arbre meurt sa frondaison perd en densité et la lumière devient plus vive sous son feuillage. Donc, je maintiens que les couleurs et la luminosité sont adaptées au scénario.

Et à propos du scénario ? Eh bien, il me semble respecter le roman. Peut-être quelques petits écarts. Je ne me souviens pas que Genefort rattache dès les premières pages ce roman à l’ensemble des portes de Vangk ; ces fameux portails qui permettent à l’humanité d’essaimer dans toute la galaxie et qui lient une grande partie de son œuvre. Ici, pas question de voyage interplanétaire. On est dans le planète opéra pur jus. Donc si vous n’aimez pas les histoires de soucoupes volantes....

Toujours de mémoire, je dirais que le voyage de Pierig dans les veines de l’arbre ont été allégés. ainsi que sa rencontre avec un peuple vivant au pied de l’arbre, plus ou moins dans son ombre. Mais je connais ma capacité à interpréter les souvenirs que je garde d’un roman ou d’une nouvelle. Comme beaucoup de lecteur, je pense.

En bref : Je vous conseille cette lecture, que vous ayez lu ou non le court roman dont elle est l’adaptation. C’est la troisième adaptation en BD d’un roman de Laurent Genefort Laurent Genefort Né en 1968, Laurent Genefort se consacre aux littératures de l’Imaginaire depuis l’âge de vingt ans. Il est alors le plus jeune auteur de la mythique collection « Anticipation » dans laquelle il écrira une vingtaine de romans. À son départ du Fleuve Noir, il inaugure le premier volet d’un livre-univers avec la parution d’Omale, considéré comme l’un des plus grands cycles de la science-fiction française. Plus récemment, il a publié Hordes, une trilogie de dark fantasy chez Bragelonne et participé à la création d’un jeu vidéo pour le compte d’Ubisoft. Avec le Sang des Immortels, il nous propose une fantastique réécriture de la quête du Graal, dans un univers riche et exotique qui n’est pas sans rappeler un certain Avatar. que je lis. Et si chaque adaptation a été faite par des personnes différents, c’est à chaque fois — pour moi du moins — une réussite. Par conséquent, j’en redemande. Pourtant ! je ne suis pas un gros consommateur de bande dessinée.

Pour comparaison, la même planche en couleur dans l’album [1] :

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[1J’ai découvert ses copies de pages sur Amz*** mais rien sur le site de l’éditeur. Paradoxal, non ?