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Dashiell Hammett : L’Introuvable

vendredi 12 août 2022, par Denis Blaizot

Auteur : Dashiell Hammett

Titre français : L’Introuvable

Titre original : The Thin Man (1934 1934 )

Éditeur : Gallimard (Coll. Carré noir)

Année de parution : 1984 1984

ISBN : 2-07-043246-7

Quatrième de couverture :

L’introuvable, c’est Clyde Wynant, un richissime inventeur un peu fou qui a disparu du jour au lendemain après le meurtre d’une femme. Tout le monde le cherche. Son épouse divorcée à la rage contenue, sa fille hystérique qui brode des histoires à dormir dehors, son fils pédant, pénible et pourtant si malin...

Jusqu’à la police tenace qui le soupçonne de meurtre ! Le seul à s’en moquer se prénomme Nick Charles.

Lui qui croyait passer quelques jours tranquilles en compagnie de son épouse se retrouve suspect, interpellé par tous, au centre d’une embrouille qui ne l’intéresse pas. Agressé dans son hôtel, il va pourtant bien falloir qu’il reprenne du service...

L’introuvable a trouvé sa place dans la collection Série Noire Série Noire La collection Série Noire A été crée en 1945 avec un véritable démarrage en 1948. Depuis tous les grands noms du roman policier français et étranger y sont publiés. Limitée pendant de nombreuses années au format poche et à 250 pages, elle a longtemps accueilli des romans raccourcis pour l’occasion. Cette contrainte a été abandonnée il y a maintenant quelques années. dès 1950 1950 avec le N°68 avec une traduction de Henri Robillot. C’est la même traduction que je retrouve dans ce volume imprimé en 1984 1984 . Et la revoir un peu aurait été une bonne chose.

Mon avis : Jamais deux sans trois parait-il ! Hé bien, c’est le troisième polar d’affilée dont le héros narrateur est un pochard, pour ne pas dire un alcoolique. Je pense que ça joue sur mon ressenti, mais pas que.

Il y a longtemps que la lecture des œuvres de cet écrivain me tente. Il est, entre autres, l’auteur du Faucon maltais. C’est pas rien. Alors ce petit volume de la collection « Carré noir » ne nargant dans une boite à lire, j’ai craqué. J’aurais pu m’en passer et, sa lecture à peine terminée, il repart dans sa boite à lire.

Pourqoi ? Non pas parce que le héros est alcoolique. Mais parce que l’histoire est brouillon, les personnages secondaires au mieux ininterressants. Certains sont même carrément oripilants. L’ex-épouse à moitié fol-dingue, ses enants pas beaucoup mieux, le flic peu crédible, etc. Quand à un moment, Nick (le narrateur alcoolique)
demande à un second rôle sans grand intérêt de lui dire ce qu’il sait de Julia Wolf la victime, on est à deux doigts d’avoir le droit au grand déballage : au commencement il n’y avait rien. Puis il y eu le big-bang... Je crois qu’on y échappe parce que le roman a été écrit en 1934 1934 et que la théorie du Big-bang n’avait pas encore pignon sur rue. Quoi que ! On aurait pu avoir l’autre version : Le premier jour, dieu créa la lumière... Ça marche aussi. :-) Rassurez-vous. Je ne vais pas spoiler l’histoire. Je ne saurai pas par quoi commencer.

En bref : Depuis dimanche, je me demande si je vais le finir ou l’abandonner avant la fin. Une chose est certaine : c’est le premier et le dernier Dasheill Hammet que je lis. Mais ça doit venir de moi. Il est encore réédité en ce début de XXIe siècle, 70 ans après sa première édition en France.

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