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Stanislas-André Steeman : Zéro
jeudi 24 juin 2021, par
Auteur : Stanislas-André Steeman
Titre français : Zéro
Éditeur : La Renaissance du Livre
Année de parution : 1943 1943
Quatrième de couverture :
— M. Hassan ?
Un battement de cils.
— C’est... Je ... Enfin...
— C’est pour la consultation ?
J’incline la tête et pousse intérieurement un « ouf » de soulagement... Ça m’embêtait d’avouer ça !
— Entre ici et attends-moi.
Me voici dans l’antichambre.
Déjà, avant de l’avoir vu à l’œuvre, j’admire mon homme. Un fakir ? Peut-être. Un opportuniste dans tous les cas.
Mon avis : Ce roman a été publié une première fois en 1932 1932 accompagné de deux nouvelles qui n’apparaissent pas de l’édition de 1943 1943 que j’ai entre les mains [1]. Tant pis, je me contenterais de donner mon opinion sur ce court roman.
Zéro est une enquête de l’inspecteur Aimé Malais, personnage récurrent des romans policiers de S.-A. Steeman. Mais là, s’il est au cœur de l’enquête, il n’en est pas le personnage principal. Le vrai personnage central est Michaël Adnet, journaliste, qui est également le narrateur de l’histoire. De toute façon, ce ne sont pas non plus eux qui vont démêler cette affaire de meurtre bien mystérieuse. Mystérieuse au point que le début du roman m’a donné envie d’y coller l’étiquette de fantastique. Seulement l’ambiance l’est, mais cela nous fait regretter que Steeman n’ait pas sauté le pas pour nous offrir un véritable récit fantastique.
Donc, en 139 pages — moins les pages de titre, faux-titre, etc. — nous avons affaire à :
- un fakir qui prédit l’avenir
- un meurtre
- une poursuite de suspect
- des problèmes de relation professionnelle
- une grand’mère acariâtre mais aimante et rendant-service
- une histoire d’amour — avec de la jalousie dedans :-) — qui fini mal.
J’en ai peut-être oublié, mais c’est déjà pas mal. Si vous ne l’avez pas compris, Zéro est un récit très dynamique qui ne laisse pas la place aux temps morts. Chaque phrase a sa raison d’être.
En bref : Voilà un court roman qui me donne envie de me replonger dans la lecture de l’œuvre de cet écrivain belge que, bien qu’ayant presque l’intégralité de ses écrits à ma disposition, j’ai un peu laissé de côté depuis quelques temps. Et pour ceux qui voudraient me suivre à la découverte de ce texte, sachez que je n’ai trouvé aucune trace d’autres éditions que des deux dont je parle ici et du tome 1 de l’intégrale publiée par les éditions du Masque.
[1] « Énigmes sans solution » et les « Contes étranges et contes humains ». Enfin ! Je suppose que ce sont des nouvelles, car ces titres-là n’ont pas leur place en tant que titre de chapitre dans ce ours roman.