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Isaac Asimov : Les Poisons de Mars
jeudi 12 août 2021, par
Auteur : Isaac Asimov Isaac Asimov
Titre français : David Starr, tome 1 : Les Poisons de Mars
Titre original : David Starr : Space Ranger (1952 1952 )
Éditeur : Claude Lefrancq (coll. D’aventure n° 1 )
Année de parution : 1991 1991
ISBN :2-87153-052-1
Illustrations de : Éric Loutte
Quatrième de couverture :
Depuis lors, nous avons envoyé des sondes autour de Mars, nous avons même photographié l’ensemble de la surface de cette planète. en 1976 1976 , des laboratoires miniatures ont été déposés sur le sol martien afin d’analyser sa composition.
Mon avis : J’ai découvert David Starr à la fin des années 90 avec le pavé des éditions Lefrancq que j’ai acheté à un déstockeur installé devant l’entrée de la station de RER du parc Montsouris(Cité universitaire). Mais il y a quelques temps, un ami m’a offert un exemplaire des Poisons de Mars du même éditeur qu’il avait trouvé dans une boite à livre. C’était là l’occasion de me replonger dans une lecture que j’avais apprécié il y a une vingtaine d’années.
Maintenant, présentons un peu ce roman. Isaac Asimov Isaac Asimov a écrit ce roman en 1951 1951 . Il l’a publié sous la signature de Paul French, comme les cinq autres romans de l’ensemble. Mais en France, les éditeurs s’en sont donné à cœur joie. On peut le trouver sous trois titres différents :
- Sur la planète rouge (Fleuve noir, Anticipation — 1954 1954 )
- Jim Spark, le chasseur d’étoiles (Hachette, Bibliothèque Verte — 1977 1977 )
- Les poisons de Mars (Lefrancq, D’aventure — 1991 1991 )
Hé oui ! Les éditions Hachette n’ont rien trouvé de mieux que de changer le nom du personnage principal. :-)
Et le roman, que penses-tu ? me direz-vous. Beaucoup de bien. Bien sûr, un lecteur de début du XXIe siècle sera en droit de s’étonner que les protagonistes n’utilisent pas pour se déplacer un système de type GPS, mais se fient à des repères visuels... comme cela se faisait encore dans les années 40/50. Non, sur ce coup-là, Asimov n’a pas fait preuve de beaucoup d’imagination. Et quoi d’autre ? L’existence de puits d’une profondeur de plusieurs milliers de mètres nommés « cratères ». Le termes n’est certainement pas bien choisi et, du coup, fait perdre un peu de crédibilité au récit. Et que dire des martiens ? Qu’ils sont pour le moins originaux. Ça nous change des petits hommes verts si fréquents dans la littérature populaires de l’après guerre.
En bref : Un bon moment de lecture très loin des classique robots qui ont fait la réputation de l’auteur ou la saga de Fondation. Alors n’hésitez pas à le lire vous aussi.